Provence Promotion, la "performeuse"

La Provence, un sol attractif pour les entreprises étrangères ? C?est ce qu?illustre le bilan 2014 de Provence Promotion, faisant état d?une part en croissance des investissements de ces dernières. Résultats qui font de l?agence de développement économique "l?une meilleures de l?Hexagone", selon les termes-mêmes de Jacques Pfister, son vice-président.


63 : c'est un chiffre à retenir et c'est le nombre d'implantations d'entreprises ayant abouti en 2014, sous l'égide de Provence Promotion. Implantations réparties harmonieusement sur le territoire et qui ont généré 1263 emplois. Soit "le même score en projets d'investissements que l'année précédente", avance Philippe Stéfanini. À noter que la part des entreprises étrangères ayant fait le choix de la Provence y est en croissance, représentant ainsi 53% des investissements et 57% des emplois. "Cela fait 3 ans que cette part est en croissance chez nous, ce n'est donc pas le fruit du hasard", estime encore Philippe Stéfanini, citant parmi ces nouvelles venues, l'exemple de l'opérateur maritime barcelonais Transcoma, ayant implanté son siège France à Marseille et déclaré que la Cité Phocéenne, "c'est la croissance en Méditerranée".


Les regards allemands tournés vers le Sud

Et les perspectives pour 2015 confirment cette tendance : "le nombre de projets est bien orienté", poursuit le directeur général de l'agence de développement économique, signalant au passage le cas des entreprises familiales allemandes, regardant vers le Sud de façon appuyée. "Elles sont très attentives aux qualités de notre territoire. L'Allemagne, c'est un vrai sujet". En termes de prospection, tout en courtisant toujours les entreprises des activités phares et représentées dans le Sud (aéronautique, santé/biotech, micro-électronique, numérique...) l'agence entend s'imposer dans d'autres secteurs. "J'ai demandé à Provence Promotion de ne pas être fermée", appuie de son côté Martine Vassal, condition sine qua non selon elle pour faire coïncider l'offre et la demande. Les axes identifiés : les investissements touristiques tout d'abord, même si "ce n'est pas simple, car cela nécessite d'identifier des emplacements susceptibles d'accueillir tel ou tel type d'équipement. Nous travaillons avec Bouches-du-Rhône Tourisme et les services de la CCI en ce sens", reprend Philippe Stéfanini.


Y aura du sport

Autre domaine dans lequel l'agence prépare son offensive : le sport ! "Nous sommes en train de mettre au point une prospection sur deux axes". D'un côté, les entreprises conceptrices d'équipements, et pour lesquelles le Technosport de Luminy peut s'avérer un élément d'attractivité certain. De l'autre, les entreprises de services autour du sport. "Nous travaillons notamment avec Arema en vue de la réalisation d'un business center". Un positionnement d'autant plus cohérent, avec les Jeux Olympiques de 2024, pour lesquels Paris vient de se porter candidate. Sachant que Marseille s'est positionnée dans la foulée pour l'accueil des épreuves nautiques, à l'instar de Hyères-les-Palmiers dans le Var. "Nous pouvons les aider, nous sommes prêts. Une métropole qui est en train de se construire a absolument besoin d'accueillir ce type d'événements", analyse Jacques Pfister. Des pistes à suivre donc, et qui annoncent des perspectives d'activités musclées pour l'agence de développement économique.


Carole PAYRAU
Crédit photo : DR

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