Vincent Richet : "Il faut que les entreprises restent sur le territoire"

Le Groupement des Entreprises du Pays d'Aix veut être un maillon qui compte dans la chaîne de développement des entreprises et dans leur maintien sur le territoire. Pas question de laisser fuir les compétences dit le vice-président du GEPA.
Le GEPA, dont Vincent Richet est le vice-président, veut contribuer à maintenir les entreprises sur le territoire.

En matière économique, il y a Marseille plutôt reconnue en matière de santé et d'aéronautique et il y a Aix, la ville où il fait bon vivre, mais où il fait bon entreprendre aussi. "Le pays d'Aix est dynamique et les entreprises ici sont plutôt issues du secteur du numérique", dit Vincent Richet, chiffres à l'appui. En 2015, quelques 107 nouvelles implantations tous secteurs confondus* ont été recensées, elles étaient 96 en 2014. Et la tendance est également haussière pour le nombre d'emplois créés, 1 767 l'an dernier contre 1 114 l'année précédente.

Travailler ensemble

"La taille des entreprises est également plus importante", souligne le vice-président du GEPA et 44 % d'entre elles sont exogènes. Ce dernier élément est souvent regardé pour mesurer l'attractivité du territoire. Comme dans certains autres départements, le mouvement French Tech a eu son petit effet d'entraînement et de rapprochement entre acteurs qui se méconnaissaient. "Tout le monde travaille ensemble, sans tirer la couverture à soi". Pas de guéguerre intestine donc.

Velléité d'ouverture

Et pas de querelle non plus avec la voisine marseillaise. Car le Groupement des Entreprises du Pays d'Aix qui se veut un lieu de partage d'expériences entre entrepreneurs veut aussi faire porter leur voix et leurs préoccupations. Et puisque Aix et la Cité phocéenne - toute polémique politico-administrative mise à part - forment un seul et vaste périmètre, "nous allons également nous ouvrir vers Marseille", annonce Vincent Richet.

"Nous avons mis sur pied, organisé et animé près de cent événements en Pays d'Aix en 2015. Il est temps de commencer à agrandir notre champ d'action et de créer des événements à Marseille, ce que nous ferons avec d'autres associations".

Des contacts sont actuellement en cours. Car au-delà de la simple activité d'une association d'entrepreneurs, l'enjeu c'est la conservation des compétences en terre provençale. C'est construire et maintenir un écosystème qui ne donne pas envie aux fleurons provençaux - souvent de jeunes pousses - d'aller s'implanter sous d'autres cieux. D'où la création par exemple d'un atelier du Club du Digital qui doit permettre "de donner des conseils à tous les entrepreneurs, quelque soit leur profil. Nous travaillons également avec Pays d'Aix Développement. Le but est que le territoire soit plus attractif. Il y a un vrai intérêt à ce que les entreprises demeurent ici. Les atouts qu'elles déploient sont parfois rares. Et ils sont d'un intérêt évident pour tout le territoire". CQFD.

*Données issues de Pays d'Aix Développement.

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Commentaires 2
à écrit le 08/02/2016 à 13:22
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A bon? c'est vrai? Il faut avoir au moins un master en communication et en commerce pour avancer des idées aussi novatrices et conquérantes. Si il fallait payer ces gens a leurs justes compétences et utilités, ils n'auraient pas de quoi nourrir le ch...

à écrit le 08/02/2016 à 12:41
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Oui mais pas à n'importe quel prix, nous payons déjà bien trop cher cette collusion décideurs économiques et décideurs politiques pour continuer d'entretenir ce mal.

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