OM : les grandes manœuvres ?

L'annonce faite ce 20 juillet d'une nouvelle gouvernance à la tête du club de football de la Cité phocéenne est une étape supplémentaire mais essentielle dans la démarche de vente de l'Olympique marseillais.

Le mois de juillet égrène ses journées et dans la torpeur à la fois de la saison estivale et des suites de l'attentat de Nice, il y a des sujets que l'on aurait tendance à laisser au vestiaire.

L'annonce faite ce mercredi soir par Margarita Louis-Dreyfus, la propriétaire de l'Olympique de Marseille, d'une nouvelle gouvernance n'est finalement pas passée inaperçue. Certes, on savait le président Vincent Labrune sur le départ. Mais l'arrivée de Giovanni Ciccolunghi est significative.

Hommes de confiance

D'ailleurs la propriétaire de l'OM est très claire dans ses propos : le nouvel homme fort du club est un proche puisqu'il est membre du board de Louis-Dreyfus Holding depuis 5 ans et qu'il a été un proche collaborateur de Robert Louis-Dreyfus. Même profil pour le président du conseil de surveillance, Jean-René Angeloglou, "un ami de la famille depuis plus de 30 ans". Ce qu'il faut donc en comprendre c'est que l'on en a fini avec l'image brouillée par les querelles et les mésententes. Car entre le président Labrune et Margarita Louis-Dreyfus ce n'était plus le grand amour. Et quand on rajoute à cela la saison calamiteuse qui vient de se conclure, on se dit qu'il y a meilleur message à envoyer aux possibles investisseurs.

Redorer l'image

Car sur ses intentions, Margarita est tout aussi limpide : "l'objectif de la nouvelle équipe est de gérer le club avec un haut niveau de professionnalisme et de transparence afin de restaurer la solidité financière et le succès sportif de l'OM dans cette phase de transition, de façon à ce que le nouvel actionnaire puisse construire sur des bases solides et rivaliser au niveau européen". Cette réorganisation sert donc le but ultime : vendre et si possible bien vendre. Tout comme on n'attire pas les mouches avec du vinaigre, on n'attire pas les possibles repreneurs avec une image écornée et une équipe dirigeante qui n'a pas l'entière confiance de la propriétaire. Et puis, il ne faut pas oublier que le naming obtenu par Orange rajoute une couche de notoriété au stade Vélodrome et par extension au club.

C'est donc ce qui s'appelle mettre toutes les chances de son côté. La prochaine étape à court terme va concerner les annonces sportives. Pour les annonces "business", le sujet ne sera pas de retour sur le terrain avant quelques mois. La torpeur de l'été ne devrait pas être à nouveau interrompue...

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