La vision de Stéphane Soto pour la CCI Marseille Provence

Faire évoluer une chambre de commerce et d'industrie dans un monde qui change, c'est ce qui fonde la démarche de celui qui est connu sur le territoire pour animer le mouvement French Tech. Et qui portera donc les couleurs d'Energie PME au prochain scrutin consulaire en tant que chef de file.

Avoir une chambre de commerce et d'industrie à l'image du territoire : c'est - en partie - ce qui motive la candidature de Stéphane Soto au poste de président de la CCI Marseille Provence. C'est-à-dire une CCI MP "qui soit le reflet de l'économie locale, composée à 98 % de TPE et PME", rappelle celui qui porte les couleurs du collectif Energie PME et qui revendique avoir convaincu près de 30 fédérations professionnelles. Et s'il se présente contre le chef de file du Medef, il ne faut pas y voir "la lutte des petits contre les grands, mais la lutte d'un système déjà en place contre un système qui veut proposer quelque chose de différent".

 Garder le contact

"Être au contact permanent du territoire", avoir un "comité stratégique qui remonte les attentes et les souffrances" des patrons c'est ce à quoi doivent servir les permanences qui mailleront le territoire concerné, dans les "villes et les villages", promet Stéphane Soto, en appui avec des agents de terrain. Et puis le contact passe inévitablement par le digital. "La CCIMP doit être une CCI digitalisée, qui permette en un clic de fournir de l'information et d'effectuer des procédures". Pour lui, la CCI doit aussi avoir le rôle d'accompagnateur au plus près des besoins, "un entrepreneur a aussi besoin qu'on le guide, qu'on lui explique quels sont les sujets où il n'est pas bon. L'entrepreneur peut s'adapter, mais il ne peut s'adapter seul, il a aussi besoin d'être accompagné".

De l'audace

Pour le chef de file d'Energie PME, la chambre de commerce et d'industrie ne doit pas avoir le regard porté que sur aujourd'hui, mais aussi "être en capacité d'anticiper les projets et les défis de demain". Une CCI qui doit faire preuve d'agilité rajoute Stéphane Soto, "audacieuse" pour les entrepreneurs du quotidien. C'est aussi lever les frontières qui peuvent exister avec les collectivités, les fédérations, les syndicats. "Les institutionnels travaillent encore en silo. De fait, cela n'a pas d'effet démultiplicateur".

L'économie, arme de conquête

"La conjoncture économique locale est atone", rajoute le chef de file Energie PME. Pourtant, "notre seule arme c'est l'économie et pour cela il faut un entreprenariat dynamique. Il faut être malin, engagé et impliqué dans la vie de la cité". Ce qu'il faut faire, Stéphane Soto l'assure c'est "reproduire l'attitude de la French Tech : rassembler tous les acteurs, travailler avec les agents territoriaux et consulaires. Le travail de concert donne de très bons résultats, avec peu de moyens financiers". Voilà qui va dans le sens d'une CCI malmenée financièrement parlant. "La French Tech doit être la préfiguration de la CCI de demain". Pas besoin "d'inventer des solutions mais plutôt de s'inspirer de ce qui se passe ailleurs". Sans oublier la couche d'internationalisation qui va bien, "une culture que je possède et dont je compte bien m'inspirer". Evidemment les liens, déjà tissés avec la Région et les collectivités locales et territoriales, seront renforcés. "Il s'agit de trouver des systèmes de collaborations efficaces et de mutualisation de moyens. Nous attendons beaucoup de la smart région proposée par Christian Estrosi. Le marketing territorial doit aussi être celui de la CCI MP".

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