Comment Sophia-Antipolis et Nice Côte d'Azur ont séduit les investisseurs

Talents recherchés et vision stratégique appréciée, c'est ce qui a convaincu les investisseurs d'investir en 2016 sur le territoire azuréen. Une dynamique enclenchée qui devrait perdurer.

28 décisions d'implantations et la promesse de la création à 3 ans de 800 emplois. "Le bilan est exceptionnel", reconnaît le directeur général de Team Côte d'Azur. Mieux, c'est le meilleur résultat enregistré depuis plus de 10 ans par l'agence de promotion. De quoi donner du baume au cœur aux décideurs économiques. Et de valider la stratégie employée.

Changement d'organisation

Parce que 800 emplois créés en 3 ans, ce n'est pas vraiment les chiffres habituels. "Ce n'est pas la vitesse du territoire", reconnaît Jacques Lesieur rappelant qu'elle s'inscrit davantage dans la création de 500 emplois par an. Alors c'est évidemment l'esprit d'équipe qu'il faut remercier. Le fameux et indispensable "travailler ensemble" qui s'est encore plus structuré maintenant que Team Côte d'Azur est une agence métropolitaine et territoriale. L'entrée du conseil régional au sein de la gouvernance, effet de la loi NOTRe, n'y est évidemment pas étranger. Surtout elle a obligé à "organiser le chaînage de tous les acteurs", précise Jacques Lesieur. Histoire de bien identifier qui fait quoi et d'éviter de ruiner les plates-bandes de chacun.

"Notre territoire est vraiment dans une logique d'ensemble", insiste Jacques Lesieur, "et c'est devenu un comportement gagnant". On n'imagine que de nouvelles arrivées au sein de la gouvernance pourraient être actées, notamment des structures telles que l'aéroport Nice Côte d'Azur, l'EPA Eco-Vallée ou certaines communautés d'agglomérations.

Vive la techno... et la smart city

Effet d'attraction d'une technopôle - Sophia-Antipolis - identifiée high tech, d'une Eco-Vallée - désormais bien perçue pour cet ancrage éco-technologies, tout concourt à l'effet attractivité. "Il existe une complémentarité entre les territoires. Sophia-Antipolis se positionne sur les systèmes embarqués et les voitures connectées. L'Eco-Vallée bénéficie effectivement de moins d'ancienneté mais d'une vision stratégique. Talents et visions sont les deux facteurs d'attractivité", résume Jacques Lesieur. Et le concept smart city, ça compte aussi pour décider de s'implanter. Evidemment c'est bon pour la visibilité à l'international. "Nous sommes perçus comme un hub, avec l'outil phare qu'est l'aéroport Nice Côte d'Azur et disposant d'une portfolio de technologies complet".

Effet mutation

Services et e-santé sont les deux secteurs majeurs des investissements réalisés, le premier réalisant à lui seul 40 % des décisions pour 69 % des emplois créés. "Nous observons une mutation sur les profils des postes qui s'implantent", souligne Jacques Lesieur et le logement des actifs reste toujours un challenge.

Autre défi, celui d'un travail à engager avec l'économie touristique. "Le lancement de la marque Côte d'Azur France est une bonne initiative que Team Côte d'Azur doit décliner au niveau économique". Restent également à continuer "à entraîner des stratégies verticales dans une dynamique transversale" et "d'encapsuler tout cela d'un point de vue régional". Le pouvoir de séduction, ça se travaille...

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