La viticulture, l'autre secteur qui va différencier la Cecaz

Après l'immobilier de luxe et le lancement de Luxury Properties, la Caisse d'Epargne Côte d'Azur structure une offre spécialement dédiée aux viticulteurs. Avec la même philosophie : se renforcer sur ce qui fait le tissu local.

Christophe Pinault l'avait annoncé il y a un an, lors de la présentation des résultats 2015 : il ne manquait pas d'idées pour aider à la diversification de l'établissement bancaire. S'il a fallut un temps de maturation, 2017 voit les fruits de cette réflexion éclore. Il y a quelques semaines, c'était sur l'immobilier de luxe que la Caisse d'Epargne Côte d'Azur annonçait une offre structurée. Voici désormais un autre domaine : la viticulture. Et là encore, ça n'a été laissé au hasard.

Chaîne de valeur

A la seule différence que si sur le segment de l'immobilier de luxe, la Cecaz arrivait en terrain vierge de toute autre offre similaire, pour ce qui est de la viticulture, il en va autrement. C'est ce qu'explique Jacques-Olivier Hurbal, membre du directoire en charge de la Banque des décideurs en région. "Nous avons mené une étude de marché afin de mieux définir ce que faisait déjà nos concurrents mais aussi notre groupe via les établissements bancaires positionnés avec une offre en viticulture". Etude de marché positivement concluante. "Nous avons donc décider de dédier une structure spécifique nous permettant d'être présent sur l'ensemble de la chaîne de valeur".

Opérationnel depuis la mi-janvier, basé aux Arcs-sur-Argens, dans le Var, le centre d'affaires s'adresse aux exploitants réalisant un chiffre d'affaires atteignant 250 000 euros et réunit parmi l'équipe, deux chargés d'affaires.

Approche sectorielle

"Nous partons de zéro", reconnaît volontiers Jacques-Olivier Hurbal. "Nous adressions le marché avec une approche PME et non une approche sectorielle". Les objectifs sont cependant posés et pas moins ambitieux que sur les autres axes de développement du groupe. La Caisse d'Epargne compte conquérir 30 domaines de qualité la première année pour un volume de crédit de 30 M€. Le marché lui est large, Provence Alpes Côte d'Azur comptabilisant 600 domaines et 42 caves et coopératives. Néanmoins, Jacques-Olivier Hurbal reste lucide et estime que si la viticulture est clairement identifiée comme un relais de croissance, celui-ci sera sans doute plus long à produire les effets escomptés. Une sorte de bonification avec le temps. Pas tant éloigné finalement, de ce que fait le vin lui-même...

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