Pourquoi French Tech Côte d'Azur défend les startups et… l'esprit d'équipe

Amputée d'un co-président, l'association azuréenne en profite pour (re)partir en ordre de bataille et si possible dans un élan commun. Une union de raison parce que le but c'est quand même bien de faire grandir les jeunes pépites.

La French Tech c'est chouette. L'idée de rassembler sous l'étendard innovation tout ce qu'un écosystème donné peu compter d'acteurs s'est révélée ingénieuse. Et le choix du coq gaulois comme emblème plutôt bien trouvé vu la fierté suscitée. Cette philosophie de rassemblement, d'union, de mise en commun et de rapprochement intelligent au sens premier du terme, c'est un peu le message délivré par French Tech Côte d'Azur. Amputé d'un co-président - pour cause de vente de Gayatech à Qwant, Fabrice Moizan ne peut plus prétendre au titre - l'association a décidé de faire table rase et de repartir sur de nouvelles bases.

Travail d'équipe

Car sa constitution n'a pas vraiment été, dès l'origine, un long fleuve tranquille. Eric Leandri, le PDG de Qwant, est donc désormais seul aux manettes présidentielles. L'occasion de poser la réflexion et l'évolution du mouvement. Qui a décidé de s'appuyer sur deux des fortes associations du territoire : Nice Start(s) Up, qui rassemble les pépites de la Métropole niçoise et Telecom Valley, le cluster des entreprises du numérique, basé à Sophia-Antipolis. Une façon de prendre en compte un partage du département. Sur la technopôle sophipolitaine, Telecom Valley que co-président Cédric Ulmer et Pascal Vignon a toute la légitimité, plus de 25 d'expérience, 160 adhérents dont 100 startups. Nice Start(s) Up est plus jeune mais fédère sous la houlette de Philippe Garcia, les jeunes pousses actives côté niçois.

Starting-blocks

Et en ligne de mire, c'est l'organisation d'élections pour désigner un nouveau président - ou à nouveau deux co-présidents - qui est prévue, d'ici 3 mois. Sous l'égide de la CCI Nice Côte d'Azur et avec des élections par territoire. Reste à faire en sorte que Cannes et Grasse, les deux autres bassins non représentés, soient associés à l'initiative pour revendiquer un véritable esprit d'équipe.

Avec en moteur essentiel, le rassemblement des startups. De toutes les startups. Déjà parce que pour donner de la légitimité à une élection, c'est "mieux d'avoir du monde", dit Eric Leandri. "Notre objectif est que chacune puisse aller chercher son French Tech Ticket ou son Pass French Tech. Et ça, pour aller lever des millions. En 2016, nos startups ont réalisé de belles levées de fonds. On va faire mieux", assure le président.

Financer

Outre les élections, il faut aussi boucler le budget. 600 000 euros dont les sources de financements sont régionales - à hauteur de 140 000 euros -, issues de la Communauté d'agglomération Sophia-Antipolis (CASA) pour 80 000 euros et de la Métropole niçoise pour un montant qui sera officiellement annoncé en septembre. La preuve que la participation est générale, déjà sur le volet financier. L'esprit d'équipe, la meilleure façon de produire un bon résultat... sur le terrain.

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