Dire d'Antilope qu'elle n'est pas une entreprise comme les autres, c'est faux et vrai à la fois.
Extérieurement cette PME de 37 personnes se positionne sur le marché du service et plus précisément sur les segments de l'impression, de la production de produits d'entretien et de papeterie et dans la maintenance et le dépannage. Trois activités qui structurent l'activité de celle qui a fait le choix d'être une entreprise adaptée. Et c'est en cela qu'Antilope n'est pas tout à fait comme n'importe quelle entreprise.
Faire la différence
Car en interne, Antilope est tout autant une aventure entreprenariale qu'une aventure humaine. C'est en 1998 qu'elle naît commercialement parlant. Mais c'est en 2002 qu'elle crée son premier atelier de fabrication d'imprimés. Quelques difficultés plus tard, elle se relance en 2004. En dédiant 80 % de ses emplois à des personnes en situation de handicap et donc éloignées de l'emploi, la PME fait également en sorte d'assurer la promotion et la qualification de ses salariés. Un volet de sa "mission" que Stéphane Aiach, son dirigeant, prend à cœur, d'autant que l'entreprise adaptée "subit un déficit d'image. Nous ne faisons pas de l'achat-revente comme il est souvent admis, à tort", note-t-il.
Portefeuille équilibré
Antilope est donc active via trois pôles d'activités principaux. Elle dispose notamment d'un atelier de façonnage ce qui lui permet de s'adapter aux demandes de ses clients. Un portefeuille aussi large qu'éclectique allant du Parlement européen à des cabinets d'avocats, du conseil régional au Sénat. "Mais aucun client ne dépasse 4 % du chiffre d'affaires, et c'est une volonté", souligne Stéphane Aiach qui tient tout autant à l'origine 100 % française de ses produits, ses fournisseurs étant eux aussi hexagonaux. Adaptée peut-être mais entièrement tournée vers la rentabilité et la productivité, Antilope ne craint pas la concurrence, "au contraire cela aide à me réinventer" assure Stéphane Aiach. Antilope réalise un chiffre d'affaires de 2,4 M€.
« Il existe un particularisme régional dans le Sud en matière de cancer » (Pr Emmanuel Barranger, DG Centre Antoine Lacassagne)
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