Comment IceDreams s’impose en GMS

Le bâtonnet glacé alcoolisé made in Marseille a fait cet été ses premiers pas dans plusieurs enseignes de grande distribution. L’idée de Jean-Baptiste Maugein et de Grégoire Coulomb, née un jour d’été dans les Calanques trace peu à peu son sillon. Prochaine étape : relocaliser la production dans la Cité phocéenne.
IceDreams, la marque née à Marseille, se lance en GMS.

Dix parfums alcoolisés à 5 degrés et un conditionnement qui n'est pas sans rappeler le célèbre Yéti : c'est IceDreams, le produit - à consommer avec modération -  qui a germé il y a deux ans dans l'esprit de Jean-Baptiste Maugein et de son meilleur ami Grégoire Coulomb, tous deux alors étudiants à Kedge Business School. Une journée d'été dans les calanques, une envie de consommer glacé l'incontournable boisson anisée méridionale, il n'en fallait pas davantage pour que l'idée naisse.

"Nous nous sommes dit : pourquoi ne pas congeler l'alcool ? Car tous peuvent s'y prêter... Nous avons fait des tests au préalable, en requérant l'avis de nos proches. Et les retours ont été, d'emblée, très positifs. Tout comme les sondages que nous avons réalisés afin de savoir si un marché pouvait exister. Puis nous nous sommes lancés, de façon un peu artisanale au départ. Nous avons visé dans un premier temps les festivals, les événementiels, afin de tester si le produit trouvait son public. Ce fut le cas", raconte Jean-Baptiste Maugein.

68 magasins conquis en 2016

La saison d'été 2014 étant concluante, les deux amis, après avoir rallié un investisseur, s'entourent de commerciaux, aromaticiens, agence événementielle, tous prestataires extérieurs, afin de passer la cadence supérieure. Ils lancent donc la production dans une usine en Bulgarie. La saison 2015 s'amorce ainsi avec une stratégie plus large. Tout en se positionnant encore sur l'événementiel, ils visent également les plages, les restaurants, les boîtes de nuit et les campings.

"A la fin de l'été, nous avons été contactés par un agent travaillant avec le milieu de la grande distribution. Ce qui nous a surpris, parce que nous n'envisagions pas la GMS avant 5 ou 10 ans... Mais nous avons pris le pari, avec un test dans une dizaine de magasins. Et là encore, les retombées ont été excellentes".

Outre son positionnement sur le secteur CHR, c'est donc avec une présence accrue sur 68 magasins basés dans le Sud de la France et 5 enseignes (Carrefour, Leclerc, Auchan, Super U et Spar) que la saison 2016 se conjugue. Et la production de 365 000 unités, dont 250 000 pour la seule grande distribution. Par ailleurs, les cofondateurs ont entrepris cet été un autre terrain de conquête : les DOM TOM. Un bilan positif qui leur permet donc de revoir les ambitions à la hausse pour 2017.

Quadrupler le chiffre d'affaires

En termes de diffusion tout d'abord, puisqu'ils visent un référencement au national sur les enseignes de GMS déjà conquises et une présence dans 300 à 500 magasins. Jean-Baptiste Maugein et Grégoire Coulomb se fixent également une progression notable de leur chiffre d'affaires, et envisagent ni plus ni moins de quadrupler ce dernier, en hypothèse haute. Enfin, pour ce qui est de la production, ils prévoient la fabrication de 800 000 à 1 million d'unités annuelles en grande distribution, 150 000 à 250 000 en CHR et 215 000 hors métropole. Avec le projet de monter une unité de production à Marseille. "Ce devrait être chose faite au mois de janvier 2017", annonce Jean-Baptiste Maugein, qui en profite pour évoquer le lancement, ce début septembre, d'une campagne de levée de fonds dans cette optique.

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