Comment le CJD Marseille veut aider les dirigeants à innover

Nouveau président = nouvelles orientations. En la matière Matthieu Capuono les aime plutôt innovantes et bousculant l'ordre établi. De quoi pousser et nourrir la réflexion du dirigeant. Pile dans la vocation du Centre des Jeunes Dirigeants.

Il a endossé la casquette de président début juillet après six mois de dauphinat passés auprès de son prédécesseur, Arnaud Lutin. Le programme de Matthieu Capuono candidat s'intitulait "Osons l'ambition". Celui de Matthieu Capuono président du CJD Marseille s'applique à transformer le souhait en action. De l'innovation, de l'innovation et encore de l'innovation. De celle qui bouscule la routine et dont les entrepreneurs doivent s'emparer. C'est que Matthieu Capuono a un poste privilégié pour examiner les changements économiques. Associé du cabinet d'expertise-comptable et de commissariat aux comptes Ficorec, il mesure au quotidien ce qui fait et défait les parcours entrepreneuriaux. De quoi donner deux, trois idées sur le sujet.

Savoir innover

L'innovation donc, c'est son dada ou tout au moins le moyen de faire bouger ce qui est établi. Elle s'applique déjà dans la façon même de construire le programme de la mandature qui aura un fil rouge : la gestion de la trésorerie et le financement des PME. Un thème ô combien sujet à préoccupation. Rassembleur évidemment.

"Il existe sur ce sujet un véritable enjeu. Il faut aussi sortir du paradigme qui voudrait que tout soit la faute des grands groupes qui mettent à mal les petites et moyennes entreprises. La question de la trésorerie relève de la responsabilité du dirigeant et il existe des solutions". Et Matthieu Capuono veut du concret : d'où ce partenariat noué avec la Cefim, la Communauté économique et financière Méditerranée, qui rassemble ce que le territoire aixo-marseillais comprend d'acteurs liés à la finance et dont le rôle est d'aider les chefs d'entreprise à faire de la croissance... CQFD. Car selon le président, "il est important de ne pas rester dans l'entre-soi".

Prospective

Si la bonne santé des entreprises est bien évidemment le nerf de la guerre, il en est un autre tout aussi essentiel, celui de savoir anticiper ou à défaut prendre à bras-le-corps les changements. "L'industrie a besoin que les secteurs traditionnels évoluent", souligne Matthieu Capuono. Le challenge : conserver l'activité traditionnelle - souvent vecteur de valeur ajoutée - et lui ajouter une touche de digital. La réflexion du CJD Marseille en 2017-2018 portera donc sur l'économie servicielle. "Marseille accueillera d'ailleurs une conférence mondiale sur ce sujet en 2017. Il faut savoir surfer sur cette tendance".

D'ailleurs "éveiller les consciences", c'est bien l'objectif également de l'un des autres rendez-vous traditionnels du CJD, le déjeuner du lundi qui va donc, entre le café-croissant, permettre d'aborder des problématiques transverses, pouvant "donner lieu à un livre blanc" en fin d'année. Bousculer est donc le maître-mot, dans le "bon" sens du terme, bien sûr. Qui s'applique pour la première plénière de l'ère Capuono sur le thème cette fois-ci de l'engagement. Un thème "que nous trouvons mal défini et un peu galvaudé", tranche le président marseillais qui pose la question : "qu'est-ce que cela signifie être engagé sur son territoire ?" Bonne question, qui devrait faire réfléchir. C'est bien le but... avoué.

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