Comment Juicery Factory se positionne sur le healthy

Après avoir découvert le réflexe jus crus de l’autre côté de l’Atlantique, Laora et Thomas Sindres ont décidé de miser sur ce nouveau business sur un marché de niche qui compte malgré tout quelques concurrents en Provence.

Leur valeur ajoutée tient en un objet, qu'ils sont pour l'heure les premiers à expérimenter sur le sol provençal : la Norwalk Press Juicer, conçue outre Atlantique par le docteur Norman Walker, pape en matière de thérapie à base de jus crus. Miser sur un équipement différenciant, c'est donc le pari de Laora et Thomas Sindres, créateurs depuis ce mois de juin de Juicery Factory, entreprise sise à Marseille. Car cette presse hydraulique à froid, qui ne connaît visiblement "pas d'équivalent aujourd'hui", permet de récupérer toutes les vitamines, minéraux et enzymes sans chaleur ni oxydation. "Et cela en éliminant presque totalement les fibres, qui génèrent la fatigue à la digestion", explique Laora Sindres. La particularité de la machine résidant notamment dans le fait "qu'elle tourne très lentement, à l'aide d'une vis sans fin appelée tarière. Condition sine qua non pour préserver les micronutriments".

En ligne de mire, la création d'une chaîne

C'est aux Etats-Unis qu'ils découvrent ce nouveau réflexe santé et deviennent consommateurs avertis. Revenus à Marseille, leur ville d'origine, ils décident donc de se lancer dans ce business... avec l'espoir qu'il devienne aussi juteux que de l'autre côté de l'Atlantique. "Aux Etats-Unis, cela représente un marché de 20 milliards de dollars, tous types de jus confondus. Ici, on se situe encore dans un marché de niche", poursuit la jeune femme. Malgré tout, le nombre d'acteurs se multipliera en Provence, anticipe-t-elle. D'où l'importance d'occuper le terrain. Et ce dès à présent. Dans cette optique, le couple a ouvert tout récemment un atelier showroom dans le 8ème arrondissement de Marseille. Il comptera prochainement avec un autre point de vente en ville. "Nous avons défini deux axes de développement : mettre en place un réseau de nos points de vente et se positionner en relais auprès des professionnels", explique Thomas Sindres. Implantations nouvelles et partie BtoB s'amorcent donc de concert. "Nous distribuons le Set Squash et sommes en discussion avec un hôtel 5 étoiles de la ville. Par ailleurs, nous avons rendez-vous prochainement avec des acteurs possédant des centres commerciaux en France et voulant installer des points de vente. La formule pourrait varier selon le lieu : corner à un endroit, véritable bar à jus à un autre... Une dizaine d'espaces pourrait ainsi voir le jour d'ici 18 à 24 mois".

Faire rimer innovation et livraison

Mais d'ores et déjà, le succès pointe à l'horizon, avec parfois "des pointes à 200 bouteilles par jour. La problématique étant de tenir la chaîne du froid dans les livraisons", puisque Juicery Factory livre dans toute la France et travaille pour l'heure avec Chronofresh. Un système qui comporte toutefois ses limites. "Nos jus ont une courte date limite de consommation. Ce qui veut dire que pour les cures longues, tout ne peut être livré en une fois. Nous sommes en train de travailler sur cette problématique pour proposer une solution innovante", annonce encore Thomas Sindres. Enfin, toujours pour se différencier, le couple proposera bientôt en plus de sa carte habituelle et de ses offres de saison une gamme only, ciblée sur un seul fruit pressé. "Certains de nos clients en sont demandeurs, par exemple à l'automne, pour une cure de raisin". Des facteurs différenciants qui auront sans doute, à l'instar des jus aux multiples couleurs proposés par le couple d'entrepreneurs, un effet vitaminé sur le business.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.