Ice Dreams se renforce à l'export

Une première filiale outre-Atlantique, un accord partenarial négocié en Israël et une ouverture des marchés dans les Antilles, en Europe, en Asie et en Afrique : ce "yeti"-là serait-il lui aussi en passe de devenir un mythe ? C’est ce qu’espère la startup basée à Marseille.

Il n'y a pas tant d'alternatives pour lisser son activité, lorsque celle-ci est marquée par la saisonnalité : soit on étoffe sa gamme avec des produits ou des solutions complémentaires, soit on va chercher au fil de l'année sur la planète les conditions propices au développement de cette dernière.

Nécessaire adaptation

C'est justement le positionnement qu'ont choisi les fondateurs d'IceDreams, le bâtonnet glacé et alcoolisé imaginé à Marseille, par essence purement estival : miser sérieusement sur l'export. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça prend bonne tournure, explique Jean-Baptiste Maugein, directeur général. "Nous avons ouvert cette année une première filiale aux Etats-Unis... Cela faisait plus d'un an que l'on discutait en interne sur ce projet. Nous passerons à la commercialisation fin 2017 outre-Atlantique. Pour l'heure, il s'agit de proposer une offre qui colle au goût du consommateur américain, les glaces seront donc d'un volume supérieur et contiendront plus de sucre. Quant aux saveurs, nous devrions pouvoir les sélectionner rapidement : nous allons recevoir d'ici quelques jours les résultats des études de marché réalisées sur place par notre partenaire aux Etats-Unis, un Français disposant d'un important réseau d'agents". Un contrat a également été signé avec un partenaire en Israël, "nous avons décliné pour lui la gamme de nos 10 saveurs, en version cacher. Car notre démarche, c'est bien celle-ci : coller aux attentes du consommateur in situ et lui adapter notre offre". L'internationalisation, c'est donc du concret. Ce ne sont pas les seules pistes pour IceDreams. "Des marchés s'ouvrent également pour nous aux Antilles, en Bulgarie, en Asie et en Afrique. En 2018, outre ces premières touches, nous envisageons de pénétrer l'Espagne, puisque l'été y est plus long que chez nous", poursuit le DG.

Production relocalisée en France

Mais force est de constater qu'en France aussi, tout se poursuit sous les meilleurs auspices. Pour preuve, l'équipe devrait doubler son chiffre d'affaires et son volume de production en 2017 selon ses premières estimations, alors que la chaleur jouant de coutume les prolongations en septembre et appelant donc la consommation de produits glacés, devrait permettre à IceDreams de continuer à engranger du revenu d'ici le début de l'automne. La présence en GMS s'est renforcée. "Nous sommes dans plus de 200 magasins, ce en multirégional (contre 68 en 2016, NDLR). IceDreams est référencée dans des centrales d'achat chez Leclerc, Système U, Carrefour et Auchan". A charge de multiplier le nombre de magasins partenaires en 2018, donc. Cela se fera peut-être à la faveur d'une gamme plus étoffée, puisque les deux fondateurs travaillent à des éditions limitées et une saveur pastis, celle-ci fortement demandée de longue date par les consommateurs sondés. Mais aussi par une approche plus qualitative, puisque l'équipe a relocalisé la production dans le Sud de la France, celle-ci réalisée initialement en Bulgarie. "Ce nouveau partenaire industriel a notablement amélioré les recettes et a permis à notre produit de gagner en saveur, selon les retours de notre communauté bâtie sur les réseaux sociaux et lors de soirées événementielles". Bref, des conditions réunies pour que le fameux bâtonnet se ménage une place au soleil... et pas seulement en été.

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