C'est en septembre dernier que le comité de concertation entre l'Etat et l'industrie dans le domaine spatial, autrement appelé CoSpace, a lancé un appel à labellisation Booster avec comme but la mise en place de projets regroupant bien sûr les acteurs du spatial, mais bien au-delà, aussi ceux du numérique et des domaines applicatifs.
Application stratégique
L'idée est que les données et les moyens issus du spatial servent d'autres domaines qui sont l'énergie, l'urbanisme, l'agriculture, l'environnement, la mer ou encore le risque... En rassemblant les acteurs du spatial mais aussi ceux de ces autres domaines, la volonté est de décloisonner les filières et faire en sorte que la technologie développée par l'un serve à l'autre parce qu'elle est additionnelle, forcément différente mais nécessairement complémentaire. Et que la finalité est bien de faciliter le développement de solutions communes.
Question de caution
En PACA, douze acteurs privés sont impliqués dont Thales Alenia Space, Qwant, Monaco Telecom, Kinaxia, Sophia Conseil, Transvalor, Acri-ST, Ellipso Facto, Airbus Defence & Space, CS, Telespazio... Avec eux, quatre incubateurs et acteurs de l'innovation le sont également dont French Tech Côte d'Azur, l'incubateur Paca-Est, Pégase Croissance et Sophia Business Angels. Une trentaine de projets - dédiés à la sécurité, aux écotechnologies, aux services mobiles liés à la géolocalisation et les smart cities - devraient voir le jour sur une période d'une année. La cerise sur le gâteau, c'est un accès plus bienveillant et donc facilité auprès du financement public. Car Booster, fonctionne comme une caution de bon aloi. Hormis PACA, trois autres Booster ont été labellisés : Morespace en Bretagne, Nova qui lie Toulouse, Bordeaux et Montpellier, et Seine Espace qui prend en compte l'axe Seine Paris-Normandie.
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