Le pari anglais de Solar Games

La start-up installée à Nice, spécialisée dans la formation à distance et les serious game envisage l'international. Ce qui passe par le Royaume-Uni.

Elle est l'une des start-ups hébergées au CEEI de Nice et ses projets de développement la pousse à regarder de l'autre côté de la Manche. Née en 2011, Solar Games a mis au point une solution qui unit le meilleur du serious game et du LMS, le Learning Management System, logiciel utilisé dans les processus d'apprentissage.

Serious vs LMS

Si le premier - parce qu'il exige un développement personnalisé -  est onéreux, le second, qui coûte moins cher, n'est en revanche pas très ludique. L'intérêt de Solar Games est alors de marier le développement à faible coût du LMS à l'interactivité du serious game.

Un produit qui va demander trois ans d'ajustements pour définir le bon profil.

"Il a fallu nous positionner en sachant que dans les grands groupes, qui sont nos clients, les salariés sont familiers de ces deux systèmes", explique son PDG Léon Chicheportiche.

La start-up niçoise a donc mis au point un catalogue de salles virtuelles prêtes à l'emploi, sorte de centre de formation, que le client personnalise avec son propre contenu.

Attrait londonien

Cinq ans après sa création, et alors qu'elle a séduit et fidélisé Sanofi, Renault, Engie, Orange ou encore des centres hospitaliers, Solar Games envisage l'international. Trois missions de prospection et de rencontres à Londres notamment ont fini de convaincre Léon Chicheportiche de l'intérêt d'un passage par la case UK. "Il nous faut nous internationaliser", insiste le PDG niçois. "Nos produits sont utilisés partout dans le monde mais toujours dans leur version française". L'installation outre-Manche pourrait se faire soit par le biais d'un partenaire local, soit par celui d'un bureau à installer sur place. Pour financer cette exportation, une levée de fonds pourrait être envisagée. "L'objectif de notre démarche est d'obtenir un effet scale-up", explique Léon Chicheportiche. Changer d'échelle permettrait à la start-up de 10 personnes de prendre une autre dimension sans pour autant faire grimper de manière inconsidérée sa masse salariale. Si le chiffre d'affaires 2015 s'élève à 300.000 euros, il devrait atteindre 700.000 euros pour l'exercice en cours.

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