C'était la prochaine étape prévue dans le plan de développement. Chose promise... promesse tenue. Parkego s'apprête donc à lancer la seconde version de sa plateforme de réservation en ligne. Et plus qu'une nouvelle phase, il s'agit véritablement d'un virage dans le déploiement de la startup niçoise.

Notion de service

Car avec cette nouvelle version, c'est tout une gamme de services ajoutés et donc une offre bien plus structurée que va proposer Parkego. Ce qu'explique ainsi Mike Hessabi, le directeur administratif et financier de la jeune pousse, arguant que "nous avions déjà cette volonté d'apporter au client du service ajouté. Désormais cela sera proposé de façon organisée".

Par services ajoutés, il faut comprendre la possibilité de s'occuper de l'entretien du véhicule confié c'est-à-dire d'effectuer ou faire effectuer les tâches de lavage, réparation... "De nombreuses applications de voiturier existent, mais Parkego apporte la dimension humaine ce qui demande de la mise à disposition de personnel".

A ce service plus, s'ajoute également une autre fonctionnalité, celle qui va permettre à l'utilisateur régulier de s'abonner. "Nous visons notamment les salariés", explique Mike Hessabi. Le test, actuellement en cours, se révèle apparemment concluant.

Travelercar comme partenaire

Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, Parkego a signé au niveau local un partenariat avec TravelerCar, l'opérateur qui permet de louer son véhicule durant son absence. Un partenariat qui pourrait être développé à plus grande échelle dès le mois de septembre.

Recrutement en cours

L'autre bonne nouvelle c'est l'entrée au capital du Crédit Agricole via sa filiale Créazur à hauteur de 8 %. Une prise de participation réalisée début juillet qui permet "de donner de la crédibilité" à Parkego comme le souligne Mike Hessabi. D'autant que là encore, des perspectives de développement sont déjà envisagées mais demeurent discrètes. D'autres fonds d'investissement ont également manifesté leur intérêt, tout comme des sociétés de transport. De quoi évidemment booster l'activité et les effectifs de la startup qui va ainsi entrer en phase de recrutement, notamment de chargés de marketing et de responsables de business unit ainsi que de deux ingénieurs et d'un responsable qualité. De quoi faire progresser l'effectif de 9 à 30 collaborateurs d'ici la fin septembre et de confirmer une autre prévision, celle d'un chiffre d'affaires à 1 M€ fin 2016.