De My Marseille à My Chez Moi

L’agence immobilière numérique née dans la cité phocéenne essaime… Dès octobre, deux nouvelles filiales verront le jour à Aix-en-Provence et Lyon, avec des recrutements toujours en cours. A terme, elles seront 5, Marseille comprise, à se regrouper sous l’égide de la holding My Chez Moi.
mymarseille, née dans la Cité phocéenne, essaime et devient mychezmoi.

Objectif tenu : en octobre prochain, l'agence immobilière numérique portant initialement le nom de My Marseille comptera deux nouvelles filiales, l'une à Aix-en-Provence, l'autre à Lyon. La marque My Chez Moi - et nom de la nouvelle holding - sera donc lancée officiellement sous cette échéance. Ce qui signifie bien sûr un nouvel outil numérique qui, contrairement au site mymarseille.com, sera spécifiquement calibré pour le multi-villes, responsive et design. "Dès à présent, un site éphémère est en ligne. Il s'agit d'une version intermédiaire qui permet aux acheteurs d'enregistrer leurs projets d'acquisitions via alerte e-mail et aux vendeurs de faire figurer leur bien. Nous traitons dès à présent les rencontres, avant le jour J. Ce pour lancer les deux filiales avec un portefeuille de biens à notre actif sans démarrer de zéro", explique Magali Avignon, directrice générale de l'entreprise.

Le site actuel, dévolu au territoire marseillais, va perdurer encore un an, avant de basculer vers My Chez Moi, qui regroupera les offres de toutes les filiales.

"Il s'agissait d'un CRM développé maison, il n'était pas adapté pour le multi-villes... même s'il est encore très performant par rapport aux attentes du consommateur. Nous avons donc lancé le développement d'un nouveau site et d'un nouveau CRM. Un projet colossal".

Qui a nécessité pas moins de 800 000 € d'investissement. Pour cela, l'équipe de My Chez Moi a contracté des prêts bancaires auprès de la CIC et de la Société générale, garantis par Bpifrance.

Des franchisés dès 2019

Du cash destiné aussi à lancer des campagnes de communication et de recrutement. La promotion interne est toutefois de mise, puisque les deux nouvelles business units "seront gérées par deux éléments commerciaux du sérail, Wilfrid Balagny et Cyril Delpon. Nous recherchons parallèlement des conseillers pour Aix-en-Provence et Lyon, l'idée étant de commencer avec cinq personnes dans chaque ville". Et côté objectif, l'équipe dirigeante vise sur ces deux filiales une rentabilité sur deux ans... avant de lancer, en 2017, deux autres villes, dont le choix est encore à l'étude. "Nous prendrons ensuite le temps d'une pause afin d'analyser comment se sont passées toutes ces ouvertures. Puis nous poursuivrons le maillage du territoire, en 2019, sous forme de franchises. Il s'agit donc d'un plan à 5 ans qui court déjà", poursuit la directrice générale. Mais l'heure est pour l'instant à l'ancrage de ces deux premières filiales.

"Nous utilisons les recettes qui ont marché pour Marseille. Nous organisons en septembre deux rendez-vous pour présenter le projet aux acteurs du territoire. De quoi nous mêler à la vie locale et comprendre ces deux villes".

Des recettes qui permettent toujours à la filiale marseillaise de tracer son sillon de façon ascendante. En 2016, elle enregistrera une nouvelle hausse, de l'ordre de 23 %. Et ce n'est pas la naissance de ses petites sœurs aixoise et lyonnaise qui fera passer au second plan la cité phocéenne. Car elle offre encore un beau potentiel de croissance, selon Magali Avignon. "Nous ne sommes pas encore assez présents dans les 14, 15 et 16es arrondissements de la ville. Nous comptons donc poursuivre en ce sens en densifiant davantage encore notre réseau".

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