Whoog, la start-up anti-ubérisation

Installée à Sophia-Antipolis, déployant une application capable de parer à l'absentéisme et aux pics d'activité, la jeune entreprise parie sur la valeur que sa solution crée pour ses utilisateurs.
la start-up installée à Sophia-Antipolis permet aux entreprises de parer aux pics d'activité et à l'absentéisme.

Comme beaucoup de ses jeunes homologues, Whoog a tâtonné avant de trouver le juste modèle économique. Mais aujourd'hui c'est une pépite qui a un positionnement bien précis, tant et si bien qu'elle a "créé un marché qui n'existait pas", souligne son fondateur, Guerric Faure.

Facilitation et réactivité

La solution mise au point par la start-up, basée sur la technopôle sophipolitaine permet de constituer des équipes de renfort sur la base du volontariat du salarié. En pratique, elle est utilisée pour parer aux cas d'absentéisme et de pics d'activité.

Le principe est simple : face à l'une de ces problématiques, une requête est envoyée et les personnes disponibles et intéressées y répondent instantanément. L'avantage est pour l'employeur un gain de temps - pas besoin de passer x coups de fil - et pour l'employé, la possibilité de répondre automatiquement ou de choisir de ne pas répondre à la mission.

Ainsi Whoog gère à la place de l'employeur, une base de données, envoie la mission, et génère également des statistiques précises utiles pour bénéficier d'un retour d'expérience en matière d'optimisation du service par exemple. Deux modules complémentaires sont disponibles, l'un pour ce qui est du Plan Blanc, l'autre automatisant l'édition d'un CDD, 100 % renseigné.

"Notre système permet de fidéliser le salarié. Les entreprises se dispensent ainsi de faire appel à de l'emploi intérimaire. Pour les grandes entreprises c'est la possibilité de créer sa propre centrale de recrutement", précise Guerric Faure.

La santé mais pas que

Pour l'heure positionnée sur le secteur de la santé, Whoog intéresse d'autres secteurs, dont ceux retail, de l'hôtellerie ou du nettoyage. Déployée au sein de différents CHU en France, notamment à Arras, Toulon, Saint-Etienne... la start-up azuréenne envisage une levée de fonds pour début 2017 afin d'intensifier la commercialisation. Elle est d'ailleurs en phase de recrutement d'un commercial pour la partie Nord de la France. Si Guerric Faure est discret sur son chiffre d'affaires, il avoue néanmoins l'avoir multiplié par dix en une année. "Nous recevons en moyenne 600 missions par mois", dit-il. De bon augure pour son passage au sein de l'accélérateur d'Orange. C'est d'ailleurs bien cela que la petite entreprise de 10 salariés attend : un coup d'accélérateur.

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.