Comment Weather Measures se positionne sur la météo de précision

Basée à Marseille, la start-up accompagne les professionnels du monde agricole et industriel en leur proposant des installations dans le domaine de la méréorologie observée.

Elle a fait de la météorologie de précision son credo. Weather Measures, installé à Marseille, se positionne sur la météo observée (par opposition à la météo numérique, NDLR), dont l'objet est de scruter le temps par le biais de capteurs et autres radars. "Notre vocation est de chercher une bonne spacialisation de l'information. Si l'on prend la pluie par exemple, il est important, notamment en agriculture, de savoir quelle quantité d'eau tombe, à quel endroit... Or, une station météo ne mesure ces données qu'à un seul point. La mise en place de radars permet ainsi cette vision spacialisée. Au tout début de notre activité, nous avons installé des radars pluie bande X, notamment sur le site de Limagrain, en Auvergne, puis sur celui d'Axéréal, dans le Loiret", explique Arnault Trac, cofondateur de la structure avec Emmanuel Buisson.

Mais sur sollicitation de leurs clients, les deux associés vont peu à peu élargir leur champ d'application et ne pas s'en tenir à la seule pluviométrie... Avec un second objet : rassembler toutes ces informations éparses pour les comparer les unes aux autres et constituer une vraie base de données. "Nous intègrons à présent toute la chaîne de valeur sur la météo observée".  La start-up installe notamment des stations météo à façon en fonction du besoin, comme récemment chez Total, réalise des audits, propose des dispositifs d'alerte risque inondation... Elle a également développé plus récemment une plateforme nommée WM Studio, intégrant des données multisources. De quoi fournir à ses utilisateurs de l'information de haute précision en matière de pluviométrie, ainsi qu'une interface de visualisation et d'alerte météo.

Les collectivités, une nouvelle cible

Tout cela permet ainsi de fonctionner selon un modèle économique à deux détentes : "il y a tout d'abord les installations initiales faites chez les clients, grâce auxquelles nous tirons une marge assez courte. Puis ensuite, la revente de toutes ces données à des tiers", précise Arnault Trac.

Parmi les clients, on ne trouve pas que des professionnels du milieu agricole. Les industriels eux aussi peuvent requérir l'utilisation d'un tel matériel. Concernant ces derniers, les prestations visent notamment l'analyse et la surveillance des risques inondation, canicule dans les ateliers... "Nous nous chargeons par exemple du monitoring du siège social du groupe Michelin, qui est soumis à des crues du fait de la présence d'une rivière proche du site". Mais outre ces deux cibles, les deux fondateurs commencent à réfléchir à des actions avec les collectivités, en France et à l'étranger. Elles viseraient entre autres le développement de systèmes d'alerte précoce, notamment pour ce qui est des inondations. Car Weather Measures s'exporte aussi... "Nous sommes adhérents depuis 2016 à Prométéo, dont l'objectif est de promouvoir l'expertise française  en matière de météo à l'étranger, par le biais de colloques". Prochain voyage : l'Argentine, au mois de décembre.

Une stratégie à plusieurs axes donc, qui lui permet de viser les 400 000 € de chiffre d'affaires en 2016, et entre 600 et 800 000 € en 2017.

Elle a fait de la météorologie de précision son credo. Weather Measures, installé à Marseille, se positionne sur la météo observée (par opposition à la météo numérique, NDLR), dont l'objet est de scruter le temps par le biais de capteurs et autres radars.

"Notre vocation est de chercher une bonne spacialisation de l'information. Si l'on prend la pluie par exemple, il est important, notamment en agriculture, de savoir quelle quantité d'eau tombe, à quel endroit... Or, une station météo ne mesure ces données qu'à un seul point. La mise en place de radars permet ainsi cette vision spacialisée. Au tout début de notre activité, nous avons installé des radars pluie bande X, notamment sur le site de Limagrain, en Auvergne, puis sur celui d'Axéréal, dans le Loiret", explique Arnault Trac, cofondateur de la structure avec Emmanuel Buisson.

Mais sur sollicitation de leurs clients, les deux associés vont peu à peu élargir leur champ d'application et ne pas s'en tenir à la seule pluviométrie... Avec un second objet : rassembler toutes ces informations éparses pour les comparer les unes aux autres et constituer une vraie base de données. "Nous intègrons à présent toute la chaîne de valeur sur la météo observée". La start-up installe notamment des stations météo à façon en fonction du besoin, comme récemment chez Total, réalise des audits, propose des dispositifs d'alerte risque inondation... Elle a également développé plus récemment une plateforme nommée WM Studio, intégrant des données multisources. De quoi fournir à ses utilisateurs de l'information de haute précision en matière de pluviométrie, ainsi qu'une interface de visualisation et d'alerte météo.

Les collectivités, une nouvelle cible

Tout cela permet ainsi de fonctionner selon un modèle économique à deux détentes : "il y a tout d'abord les installations initiales faites chez les clients, grâce auxquelles nous tirons une marge assez courte. Puis ensuite, la revente de toutes ces données à des tiers", précise Arnault Trac.

Parmi les clients, on ne trouve pas que des professionnels du milieu agricole. Les industriels eux aussi peuvent requérir l'utilisation d'un tel matériel. Concernant ces derniers, les prestations visent notamment l'analyse et la surveillance des risques inondation, canicule dans les ateliers... "Nous nous chargeons par exemple du monitoring du siège social du groupe Michelin, qui est soumis à des crues du fait de la présence d'une rivière proche du site". Mais outre ces deux cibles, les deux fondateurs commencent à réfléchir à des actions avec les collectivités, en France et à l'étranger. Elles viseraient entre autres le développement de systèmes d'alerte précoce, notamment pour ce qui est des inondations. Car Weather Measures s'exporte aussi... "Nous sommes adhérents depuis 2016 à Prométéo, dont l'objectif est de promouvoir l'expertise française  en matière de météo à l'étranger, par le biais de colloques. Prochain voyage : l'Argentine, au mois de décembre"

Une stratégie à plusieurs axes donc, qui lui permet de viser les 400 000 € de chiffre d'affaires en 2016, et entre 600 et 800 000 € en 2017.

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