Comment la French Tech Côte d'Azur se structure

Au pays des startup azuréennes on prépare les prochaines étapes et on milite surtout pour une reconnaissance de la filière e-tourisme au niveau régional.
(Crédits : DR)

La démission de Jean-François Chapperon, le directeur délégué ce 8 décembre n'est pas un scoop, ni même le signe de discorde. Elle était en fait, prévue afin de se mettre en conformité avec le cahier des charges du label revu dans quelques semaines. "C'était un mandat intérimaire", souligne Olivier Ricard, le trésorier du mouvement. Tout va donc très bien sous le soleil azuréen.

Rien qu'une étape supplémentaire finalement dans l'évolution de la structuration du mouvement azuréen que président Eric Léandri, le dirigeant de Qwant et Fabrice Moizan, le dirigeant de Gayatech et dont le secrétaire général est Cédric Messina, le fondateur de MyCoach.

Totem attendu

Car du côté de la French Tech Côte d'Azur, on s'active et surtout on prépare l'inauguration du bâtiment totem, prévue pour le mois de janvier prochain. Une autre étape très attendue qui va venir couronner 18 mois de labellisation. Mais auparavant, le successeur de Jean-François Chapperon sera connu.

"Nous avons lancé un appel à candidatures pour le poste de directeur délégué", précise Olivier Ricard. Un directeur qui pourrait être une directrice, certains profils repérés étant plutôt féminins. L'équipe opérationnelle sera également complétée rapidement.

Appuis

L'idée désormais c'est, comme le dit Olivier Ricard, "d'assurer le rôle d'animation et de coordination", être facilitateur de liens, "être en réseau et faire en sorte que l'information arrive aux bons destinataires". Et surtout, surtout, "ne pas refaire ce qui existe déjà". Tout en préparant le budget 2017 qui devrait atteindre le montant de 500 000 euros, financé via des subventions notamment.

Team Côte d'Azur demeure bien évidemment une épaule sur laquelle s'appuyer par exemple lors de déplacements et autres missions à l'international où l'agence de développement économique sera parfaitement dans sa mission de promotion des compétences du territoire. Autre organisme sur lequel prendre appui en matière de compétences, la Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur va également être un maillon de la chaîne.

Et l'e-tourisme ?

"Nous allons militer pour la reconnaissance de la filière e-tourisme", annonce Olivier Ricard. Une filière qui n'a pas été retenue par la mission French Tech et qui a pourtant toute sa légitimité ici. Avec Aix-Marseille French Tech, French Tech Culture à Avignon et le mouvement varois, "des actions communes vont être organisées". Le plan d'actions sera, quant à lui, présenté en janvier. La French Tech Côte d'Azur réunit 300 startup. En 2015, 144 M€ ont été levés.

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