French Tech Culture / San Francisco : même combat ?

Partie sous les cieux californiens avec dans ses bagages Carbon Bee, la startup lauréate du prix national "Viticulture et numérique", la French Tech made in Avignon en profite pour tisser une passerelle qu'elle veut intelligente au-dessus de l'Atlantique.
Carbon Bee, lauréate du prix national "Viticulture et numérique" se forme actuellement au go-to market américain à San Francisco.

C'était prévu : lauréate du prix national "Viticulture et numérique", Carbon Bee avait, parmi ses "cadeaux", une formation de 15 jours assurée par French-American Chamber of Commerce de San Francisco sur le go-to-market américain. Partie donc au pays de l'oncle Sam, la startup qui, grâce à sa caméra hyperspectrale, est capable de détecter les maladies des vignes, se fait accompagner par la French Tech Culture. Un déplacement que le directeur du développement bonifie.

Pont "culturel"

Car comme Jean-François Césarini l'avait déjà identifié, les points communs entre le territoire couvert par French Tech Culture (le Gard, le Vaucluse et une partie nord des Bouches-du-Rhône) et la Californie ne se résument pas au soleil et aux vignes. Ainsi, le partenariat avec la French-American Chamber of Commerce de San Francisco a été amplifié, désormais cette dernière diffusant les appels à projets lancés par The Bridge, l'accélérateur vauclusien, né en juin 2015. "Cela va permettre aux entreprises désireuses d'entrer sur le marché américain d'avoir accès à des experts de celui-ci", dit le directeur du développement, soulignant que les entreprises configurant l'écosystème californien et membres de la Chambre de commerce sont plutôt spécialisées dans les métiers de bouche. "Ce qui fait lien avec la Provence, nous pourrons ainsi plus facilement créer des synergies".

Silicon Valley / French Tech Culture : du pareil au même ?

Cependant, Jean-François Césarini souhaite aller plus loin que les échanges de bons procédés et les mises en relation. "Qu'est-ce qui fait que la Silicon Valley est ce qu'elle est aujourd'hui ? Comment elle fonctionne et comment tout cela se met en réseau", s'interroge celui qui gère une French Tech assise sur 200 communes et 8 000 km2. Néanmoins, le regard et l'intérêt ne demeure pas que sous le soleil de la Californie. Partenariat a également été signé début et mi janvier avec les French Tech de Rome et Milan. Avec encore le même objectif de faire concorder des points communs - la culture via les musées et la viticulture - pour permettre aux jeunes pousses des deux pays de bénéficier des appels à projets et de la dynamique de sa voisine. Car Jean-François Césarini tient à rappeler que The Bridge a accéléré 40 startup depuis 18 mois, mais que "nous travaillons avec un réseau de 300 entreprises" issues de l'accélérateur ou ayant postulé sans être retenues. Un Cupertino sur Vaucluse en devenir ?

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