IntEnz fait le pari du safran

Après deux ans d’élaboration, la TPE installée à Marseille a mis au point cette boisson pétillante sans alcool, imaginée par Christian Ernst. Elle vise le leardship sur le marché du soft drink premium.

Entre le soda sucré chimique et l'eau, quelle offre existe-t-il ? Une offre peu développée, soit un manque que Christian Ernst, chef reconnu en France comme à l'étranger, a voulu combler en  concevant un soft drink premium... 100% naturel, pétillant, sans alcool, à base de safran, conjuguant également les notes d'hibiscus, d'agrumes et de gingembre. Le tout contenant quatre fois moins de sucre qu'un soda classique. Une innovation en matière de beverage qui est née lors d'un dîner où pour assortir les accords mets et vins il a fallu imaginer une boisson autre que celles du crû. Christian Ernst dégaine alors de ses bagages du safran de Provence et conçoit in situ sa première mouture.... Qui recueille tous les suffrages. Un encouragement à persévérer dans cette voie évident.

Une cible haut de gamme

Toutefois, pas si simple de concevoir la formule aujourd'hui mise en bouteille, explique ce dernier. "Nous avons travaillé rudement à la recette pendant deux ans. Je voulais absolument du 100 % naturel, or c'était un vrai pari : les saveurs tournaient dans un premier temps, la poudre de safran tombait au fond de la bouteille... Je ne voulais personnellement aucun additif, mais les industriels ne sont pas sur ces notions-là". 24 mois de recherche, mais le résultat est là. Conditionné pour l'heure en bouteilles de 25 cl, mais un grand format de 75 cl devrait suivre courant 2018. Et la commercialisation s'amorce. La cible : "le secteur CHR, mais aussi les cavistes, les enseignes type Lafayette Gourmet, puisqu'il s'agit d'un drink haut de gamme, qui coûtera un peu plus cher qu'un soda classique. Notre axe de communication est clairement positionné santé, bien-être, nature". Des établissements de la région PACA ont donc été approchés, mais également certains implantés en Rhône-Alpes, puisque "les bars branchés", l'hôtellerie et les spa des stations de Savoie et de la Haute-Savoie figurent également dans le viseur. "En 2018, nous passons à l'échelle nationale avec Paris, Bordeaux, Rhône-Alpes et tout l'arc méditerranéen, de Montpellier à Monaco".

USA, Canada et Emirats

Et quid de l'export ? "Mieux vaut d'abord être très bons chez nous avant d'aller à l'international". Cela n'empêche pas de poser d'ores et déjà quelques jalons, comme en Floride, puisque Christian Ernst a fait partie de la dernière mission économique organisée par les collectivités à Miami. "Des contacts en Asie, à Shanghai, ainsi qu'aux Emirats Arabes Unis et au Canada ont été sollicités. Ces trois territoires sont visés pour l'export". Mais pour l'heure, le terrain de jeu sera surtout l'Hexagone... avec un objectif d'au moins 100 000 bouteilles vendues en 2018. Et un souhait : que le goût inimitable de ce soda au safran trouve largement son public, ce avant de songer à une diversification de la gamme. Chose déjà en voie d'exploration.

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