Georges Dao, l'un des patrons emblématiques des Alpes-Maritimes, a été "libéré", mi-mars, de son engagement à la tête de Cari.
L'annonce est-elle si inattendue ? Un peu plus de trois mois après son rachat par le groupe bordelais Fayat, Cari change de visage. Le père fondateur de la société, Georges Dao, se voit contraint de céder sa place à celui qui faisait jusqu'alors office de directeur général, Eric Ferrari. Une manière pour Fayat de renforcer son contrôle. Pourtant, à l'annonce du rapprochement avec le groupe Fayat, la conservation de l'autonomie, du nom et de la raison sociale de Cari avait été mise en avant.
"Cette décision fait suite à la volonté du groupe Fayat et d'Eric Ferrari de s'impliquer plus dans la direction générale de Cari", explique Georges Dao. Ils ont constaté "les limites du partage des pouvoirs".
Depuis décembre dernier, la société azuréenne de BTP, a rejoint officiellement le groupe familial indépendant Fayat. Un poids lourd dans le secteur du bâtiment (2,8 milliards d'euros de chiffre d'affaires consolidé en 2008, près de 100 filiales en France).
Dans les mois à venir, Georges Dao ne devrait pas disparaître du paysage économique régional. L'homme d'affaires fait part de son intention de "prendre un peu de recul tout en continuant des actions pour le développement économique durable du département".
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