Christian Estrosi sur tous les fronts

Privatisation de l'aéroport de Nice, concrétisation du Campus de l'apprentissage. Le député-maire de Nice et président de la Métropole a été ces derniers jours sur tous les fronts pour défendre les dossiers niçois.

La privatisation de l'aéroport de Nice aura-t-elle lieu ? Selon Christian Estrosi, la réponse est négative. Pourtant le projet de loi sur l'activité et la croissance ficelé par Emmanuel Macron, rendu public cette semaine, affirme bien le contraire. Mais voilà, le Premier magistrat niçois ne compte pas s'en laisser compter et c'est donc par téléphone que l'ancien Ministre de l'Industrie a fait savoir au Ministre de l'Économie qu'il campait fermement sur ses positions : "je ne souhaite pas que nous laissions brader notre aéroport".

Pas de capitaux étrangers

Pour Christian Estrosi, il est impensable que la ville de Nice et l'État ne soient plus actionnaires majoritaires. Une idée insoutenable pour le député-maire qui refuse l'éventualité d'une prise de participation par des capitaux étrangers ou que Nice devienne un hub régional pour compagnies low cost. "L'État devrait plutôt permettre la croissance de la deuxième plateforme aéroportuaire en ouvrant des droits de trafic qu'elle réclame pour répondre à la forte attractivité du territoire et desservir davantage de destinations" plaide Christian Estrosi.

Le Campus sauvé ?

Autre sujet pour lequel Christian Estrosi et Bernard Kleynhoff, le président de la CCI NCA, ont également joué le rôle d'avocats mais auprès de Marylise Lebranchu, Ministre de la décentralisation cette fois, c'est celui de la réalisation du Campus de l'apprentissage. Un projet de 24 000 m2 qui doit s'implanter dans l'Éco-Vallée et qui doit être livré à l'horizon 2018. Un projet porté par la Chambre de Commerce et d'Industrie Nice Côte d'Azur et qui nécessite un financement de 85 M€ provenant pour partie de la CCI. Sauf que le fonds de roulement de celle-ci va être amputé de 14 M€ au titre du prélèvement exceptionnel de l'État. Et qu'il faut également y ajouter la baisse de la dotation globale de fonctionnement qui vient également grever le budget de la Ville et de la Métropole. Sur ce sujet, comme sur celui de l'aéroport, la plaidoirie aura-t-elle été entendue ?

Laurence BOTTERO

Crédit photo : DR

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