Deux chercheurs marseillais vont éclairer le gouvernement

Deux chercheurs d'AMSE, la nouvelle école d'économie d'Aix-Marseille, ont été nommés au Conseil d'analyse économique. Créé en 1997 par Lionel Jospin, le CAE rassemble des économistes reconnus chargés d?éclairer le gouvernement sur les grandes questions économiques. Par décret, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault vient d?en élargir le champ d?action et d?en réduire sa composition.


Le 14 novembre, Jean-Marc Ayrault a renouvelé complètement (à l'exception de deux ou trois membres) la composition du Conseil d'analyse économique (CAE) en nommant une équipe resserrée autour de sa nouvelle présidente, Agnès Bénassy-Quéré.


Le tkink thank gouvernemental comprendra "quinze membres, tous des universitaires reconnus dans leur domaine, dont beaucoup font leur entrée au CAE pour la première fois". Parmi les membres nommés pour deux ans figurent Alain Trannoy, directeur d'Aix-Marseille School of Economics (AMSE) et Cecilia Garcia-Penalosa, directrice de recherche au CNRS, tous deux chercheurs à l'AMSE et au Greqam (Groupement de recherche en économie quantitative d'Aix-Marseille) à Marseille.

Ils prêteront leur expertise aux côtés notamment de Philippe Askenazy (chercheur à l'École d'économie de Paris, et docteur de l'École des hautes études en sciences sociales), Brigitte Dormont (directrice du Laboratoire d'Economie et de gestion des Organisations de Santé LEDa-LEGOS), Pierre Cahuc (expert du marché du travail), ou encore Lionel Fontagné (spécialiste des questions de commerce extérieur) qui reviennent après deux ans d'absence.

L'AMSE est notamment connu pour ses travaux de recherche dans les thématiques de la mondialisation, des inégalités et phénomènes de pauvreté, et de l'intervention publique. Alain Tranoy a fait part de ses idées notamment dans une tribune libre parue en juin dernier dans les Échos intitulé "François Hollande, un protestant qui s'ignore", dans laquelle on peut lire : "si le président François Hollande met en oeuvre toutes les promesses du candidat, la fiscalité des revenus du capital pour les très hauts revenus doublera".
Il est aussi l'auteur de "On entend dire qu'il faut une révolution fiscale" (Les Échos Editions et Eyrolles, 2012).

A.D

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