Feu vert pour la CEPAC

Cette fois-ci, c'est officiel : la CEPAC a obtenu les sésames nécessaires à la concrétisation de son "Projet Outre-mer" qui prévoit l'acquisition de trois établissements bancaires.

Jusqu'au oui de l'APCR, l'autorité de contrôle des banques et assurances, et de la Banque Centrale Européenne, Alain Lacroix s'est voulu prudent. Désormais, le président du directoire de la Caisse d'Épargne Provence Alpes-Corse va pouvoir être bien plus prolixe.

Question de dimension

C'est que l'acquisition de la Banque de la Réunion, de la Banque des Antilles Françaises et de la Banque de Saint-Pierre et Miquelon n'est pas anodine pour l'établissement bancaire. D'abord parce qu'elle permet à la CEPAC de changer de braquet et de s'étendre désormais sur 11 départements et trois collectivités d'outre-mer, contre six départements auparavant. Et de prendre la seconde place en tant qu'acteur bancaire en outre-mer. Ensuite, parce que comme dans toute acquisition, s'entame le travail de rapprochement et de mise en commun à tout niveau, autant des outils de travail que de la culture d'entreprise.


Réflexion partagée

De fait, à partir du 6 octobre un projet d'intégration sera initié avec justement comme objectif de "réfléchir aux meilleurs trajectoires possibles pour la nouvelle entité, dans le respect des critères de performance économique et des équilibres sociaux" dit un communiqué publié par l'établissement sis à Marseille. La fusion juridique des entités est programmée pour le deuxième semestre 2016. L'opération aura coûté un milliard d'euros. Rappelons que la CEPAC a réalisé un Produit Net Bancaire de 620 M€ en 2014, contre 603 M€ l'année précédente.

Laurence BOTTERO
Crédit photo : Claude ALMODOVAR

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