French Tech Côte d'Azur tente de séduire David Monteau

La visite du directeur de la mission French Tech en terre niçoise a mobilisé largement l'écosystème du numérique? et les politiques. Un collectif désireux de montrer à David Monteau qu'elle mérite bien d'obtenir le fameux label.

Start-upers, entrepreneurs, institutionnels, tech champions et politiques...ils n'auraient raté le rendez-vous pour rien au monde, unis pour attester de la mobilisation de l'écosystème azuréen dans la démarche de la labellisation. Et la personne à convaincre ce vendredi 3 octobre n'était rien de moins que le directeur de la mission French Tech, David Monteau, et de sa délégation. Si la matinée a été consacrée à une rencontre avec les entrepreneurs, les investisseurs et les porteurs des accélérateurs ainsi qu'à une visite des infrastructures dédiées au numérique, le temps fort du rassemblement collectif était le Pic'TIC de la mi-journée organisé sur le campus Sophia Tech à Sophia Antipolis pendant lequel les tech champions et les politiques se sont exprimés, à tour de rôle, sur les raisons pour lesquelles la Côte d'Azur ne pouvait pas ne pas être labellisée.

Un étendard de la créativité

"La Côte d'Azur est une marque", a rappelé David Lisnard soulignant qu'elle est aussi "un étendard de la compétition et de la créativité française". Éric Ciotti, le président du Département, a appuyé sur le collectif et Christian Estrosi, précisé ant que "nous formons un tout".  David Monteau a attentivement devait rejoindre Nice ensuite pour un après-midi de travail sur le dossier au CEEI de Nice Premium.

La région pourrait-elle voir ses trois projets labellisés ?

"Nous allons labelliser au fur et à mesure. Ce n'est pas une course", a précisé le directeur de la mission. Treize dossiers sont aujourd'hui déposés et "il n'y a pas de limite". À la question : la région pourrait-elle voir ses trois projets (ceux portés par Aix-Marseille, Toulon et Nice) être labellisés, le directeur de la mission répond par l'affirmative insistant sur le fait que "si le projet est bon, si l'engagement collectif est là, il n'y a pas de raison qu'il ne soit pas labellisé". Autre précision - d'importance - "il n'y a pas d'argent en face de la labellisation". Ainsi sur l'enveloppe globale des 215 M €, 200 M€ seront apportés aux accélérateurs prometteurs, que ceux-ci soient installés dans des territoires labellisés ou non. Les 15 M€ restant serviront à une promotion à l'international. Car la finalité de la French Tech, "est de rendre plus visible l'écosystème français et installer dans la vision internationale une France riche d'un écosystème de start-up". Les premières labellisations devraient être annoncées d'ici la fin de l'année.

Laurence BOTTERO

Photo : Le temps fort du rassemblement collectif était le Pic'TIC de la mi-journée organisé sur le campus Sophia Tech à Sophia Antipolis.

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