Jacques Pfister : "On peut gagner le match du redressement"

Présent à l'Université d'été du Medef, le président de la Chambre de Commerce et d'Industrie Marseille-Provence a surtout entendu qu'il ne fallait plus opposer l'économie et la politique.

"C'était une bonne journée". Présent sur le campus de Jouy-en-Josas, Jacques Pfister résume ainsi la journée du 27 août. Celle qui a vu le Premier ministre lancer le désormais historique "Moi, j'aime l'entreprise". Bien évidemment, "ses propos étaient attendus notamment après la nomination la veille d'Emmanuel Macron au poste de ministre de l'Économie. Son message est optimiste et cela nous comble d'aise. Les entrepreneurs ont besoin de ce type de message". Et le président de la CCIMP de rappeler que l'actuel locataire de Matignon s'est plusieurs fois déplacé en terre marseillaise. "Nous connaissions déjà l'homme. Il a toujours été clair dans ses discours. Il porte un regard chaleureux sur Marseille et sur ses enjeux économiques. Il a très envie de voir le territoire avancer". Et Jacques Pfister en est persuadé, "le courage est nécessaire, ça ne va pas être simple, mais nous pouvons gagner le match du redressement".


Ne pas opposer politique et économie

"Cessons d'opposer État et entreprises, chefs d'entreprise et salariés, organisations patronales et syndicales"... Voilà une autre phrase prononcée par Manuel Valls qui agrée le président de la CCIMP. "Nous aussi, nous avons toujours été convaincus qu'il ne fallait pas opposer l'économie et la politique. Avoir un discours qui fustige les entreprises du CAC 40 ne sert à rien. L'entreprise n'est pas un objet politique mais un moteur de création de richesses".


Propos recueillis par Laurence Bottero

Photo : Jacques Pfister, président de la CCIMP

©CCIMP / Mourra

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