L ? UPV : Une meilleure politique pour sortir de la crise

L'Union Patronale du Var en a assez et compte le faire savoir. Les stickers sont prêts pour la fronde mais c'est surtout au moyen d'un "think tank non collectiviste, un forum des libertés" que les patrons veulent alerter les politiques et sensibiliser l'opinion publique. Cinq rendez-vous ouverts à tous ouvrent le débat.

Empiler sur les bureaux des différentes antennes du département, les stickers sont prêts à être distribués aux militants. D'un rouge vif appelant à la fronde. Le syndicat étudie aussi la possibilité d'afficher sur la façade de son siège toulonnais, une banderole au slogan sans équivoque: "S.O.S Entreprise ! Non à l'augmentation des taxes et des Impôts. Oui à la réduction des charges et des dépenses publiques".

L'Union Patronale du Var (UPV) et ses adhérents en ont assez et comptent le faire savoir. "On a un paysage de TPE et de PME dans le Var qui, aujourd'hui, a besoin de trésorerie car les commandes et la clientèle diminuent", s'alarme Gérard Cerruti, président du syndicat. "On s'attendait à ce que les choses changent et on a un crédit d'impôt. Ce n'est pas ce que l'on cherchait. On avait besoin de liquidités immédiates". Le flou entourant le profil des bénéficiaires de cette mesure phare du "choc" de compétitivité a attisé l'agacement.

Si la politique du gouvernement est pointée du doigt, sa déclinaison locale n'est pas épargnée. Les 400 % d'augmentation de la CFE restent toujours en travers de la gorge. Mais plus qu'une action militante - peu de chance de voir le patronat défiler dans la rue et bloquer la circulation en centre-ville - l'UPV tente d'alerter les politiques et sensibiliser l'opinion publique aux questions économiques en créant un "think tank non collectiviste, un forum des libertés".

Au cours de 5 grands temps forts, seront abordés librement différents thèmes afin de "briser la pensée unique et économique" espère Gérard Cerruti. "On attend plus que ce qu'on nous propose, que l'État et les collectivités fassent un régime" et pas une politique de rigueur visant à donner un coup de vis sur les projets publics.

Première union patronale de France, l'UPV revendique 5 000 adhérents directs représentant 60 000 salariés. 73 % des entreprises adhérentes ont moins de dix salariés.


Fabien Groué



Photo : D'un rouge vif, les stickers appellent à la fronde.

©Fabien groué



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