L'activité immobilière se maintient dans les Alpes-Maritimes

En dépit de conditions peu favorables, le volume des transactions, réalisées par Orpi Côte d?Azur, a augmenté de 6% cette année par rapport à 2010, contre 4% au niveau national. Un rebond précaire ?

Les variations des taux d'intérêts et la conjoncture n'auront pas limité l'ardeur des acquéreurs en 2011. Avec 1800 ventes conclues dans les Alpes-Maritimes, soit 7 actes notariés signés chaque jour, le GIE Orpi Côte d'Azur réalise cette année une progression de 6% par rapport à 2010. Avec une vente sur sept dans les Alpes-Maritimes, Orpi Côte d'Azur (72 agences) détient 15% du marché global azuréen, lequel est estimé à 12 000 transactions annuelles.

"La pierre est plus que jamais considérée comme la valeur refuge, se rassure Jacques Agid, président du GIE. Selon un sondage effectué par Ipsos à notre demande, 39% des Français restent convaincus par la pertinence de ce placement et le classent au premier rang des investissements les plus sûrs". Un locataire sur quatre serait ainsi tenté par l'achat d'un bien immobilier dans les 6 mois*. Parmi ces acquéreurs potentiels, 75% opteraient pour un investissement locatif, 12,5% pour l'achat d'une résidence principale et 12,5 % pour une résidence secondaire.

"Cette année, le secteur d'Antibes a été le plus dynamique avec une hausse des transactions de l'ordre de 14%, contre 4% à Cannes et 2% à Nice, détaille Jacques Agid. Le prix moyen des ventes est resté stable, à 235 000 €. L'appartement 3 pièces étant le bien le plus recherché". Après un premier trimestre marqué par la vente de logements haut de gamme à des acquéreurs locaux et étrangers (Russes et Italiens en tête), les primo-accédants, stimulés par le PTZ+, ont trusté le marché.

"Le dernier trimestre a montré une nette tendance aux investissements locatifs, qui devrait perdurer, s'avance le président du GIE Orpi Côte d'Azur. Notons par ailleurs que suite à l'annonce de la réforme des plus-values, le nombre des mises en vente a subitement augmenté et les prix surévalués ont été remis à niveau".

Concernant l'année 2012, les perspectives restent pour l'heure suspendues à l'actuel débat concernant le maintien du PTZ+ dans l'ancien. Si celui-ci est supprimé, les primo-accédants auront alors deux solutions : acheter avec un capital disponible inférieur et donc revoir leurs ambitions à la baisse ou reporter sine die leur acquisition.



* Source : enquête réalisée par l'Edhec Business School (2011)

PH

Photo : Jacques Agid, président du GIE (© DR)

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