Même argumentaire que pour la LGV. L'optimisme du préfet de région Hugues Parant est à toute épreuve. Le maire de la ville lui-même, Jean-Claude Gaudin, en parle comme du chantier « le plus lent de l'histoire ». Depuis 17 ans, la L2, rocade de contournement de l'agglomération marseillaise, anime les débats sur la place. Il faudra un jour mesurer le rapport temps/mètre parcouru. Au premier trimestre 2011, la DREAL (Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement) devait choisir le groupement d'entreprises appelé à réaliser d'ici 2016 le tronçon nord de la voie (3,5 km), entre Frais Vallon et l'autoroute nord, au niveau de l'échangeur des Arnavaux. Contrairement à la première phase de l'opération, entièrement financée par l'État et les collectivités locales (région Paca, CG 13 et MPM), cette seconde étape devrait être réalisée via un contrat de partenariat public-privé (PPP), notamment pour accélérer la mise en œuvre des travaux ! Le groupement privé qui pilotera le chantier prendra en effet en charge une partie de l'investissement (estimé à 656 M€ TTC). En contrepartie, l'État et la Région Paca lui verseront un loyer longue durée dont le montant, qui reste à définir, constituera l'un des critères clefs d'appréciation des offres. "Moi, je vois le verre à moitié plein plutôt qu'à moitié vide. Si on a 4 mois de retard sur le calendrier, c'est quoi par rapport à toutes ces décennies ? La L2 Est sera achevée fin 2013 et pour la L2 Nord, dont la Déclaration d'utilité publique (DUP) vient d'être adoptée, on table pour fin 2016."
A.D
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