C'est un vrai casse tête pour le patron de la fédération des Bouches-du-Rhône. Parce que ni les « adhésions Coca-cola à 10 euros », ni les suites du congrès de Reims laissant un parti déchiré puis battu aux dernières élections européennes n'expliquent le phénomène qui a marqué le PS local en 2009 : la disparition dans la nature de près de 1500 adhérents « payant leurs cotisations », précise Jean-David Ciot. Du coup, la fédération -autrefois la plus puissante de France- passe de 7500 adhérents à un peu moins de 6100. « Ceux qui nous quittent, ce sont surtout les vieux militants », tique Jean-David Ciot. « Il y a bien eu un effet Melenchon » qui pose un autre problème. Celui de la cohabitation des « anciens et des nouveaux ». Hernani à la plage. « Le PS est un système lourd. Il faut donc accueillir les nouveaux militants ». Ce sont des « formateurs » nationaux qui s'y collent. Leur rôle : expliquer les règles et les rouages du parti et présenter le « corpus » idéologique qui forme la base du mouvement. « J'ai vu des gens venir ici et défendre des points de vue radicalement opposés à toute forme de pensée socialiste ! », s'indigne Jean-David Ciot.
Les vieux militants tournent le dos au Parti socialiste
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