Paca, seconde région la plus endettée

Quatre communes de Provence-Alpes-Côte d'Azur figurent au TOP 15 des villes françaises qui auraient été les plus endettées en 2011. Paca serait la seconde région la plus obérée de France. Cannes, Fréjus, La Seyne-sur-Mer et Aubagne se distinguent particulièrement.

Quatre communes de Provence-Alpes-Côte d'Azur figurent au TOP 15 des villes françaises qui auraient été les plus endettées en 2011. Paca serait la seconde région la plus obérée de France. Cannes, Fréjus, La Seyne-sur-Mer et Aubagne se distinguent particulièrement.

 

C'est un palmarès dont elle se serait bien volontiers passée. Paca serait la seconde région la plus endettée de France. C'est en tout cas ce qu'il ressort d'un classement effectué par le Journal du Net à propos des municipalités françaises et dont la méthodologie choisie pour argumenter son propos est de s'appuyer sur le ratio encours de la dette ramené au nombre d'habitants pour l'année 2011. Si la région parisienne la devance, il n'en reste pas moins que d'après les calculs effectués par le Journal du Net, Paca se place comme la seconde région la plus endettée de France.

Quatre communes de Provence-Alpes-Côte d'Azur figurent au TOP 15 des villes françaises de plus de 20 000 habitants les plus endettées en 2011. Si la première marche du podium est ravie par Levallois-Perret, la seconde accueille Cannes (Alpes-Maritimes) qui affiche une dette de 3 933 € par habitant. La 6ème place échoie à Fréjus (Var) avec ses 2 921 €/habitant, la 8ème à Aubagne (Bouches-du-Rhône) avec 2 663 € par habitant tandis que La Seyne-sur-Mer (Var) se retrouve à la 12ème place pour ses 2 469 € par Seynois.

Un classement qui, bien évidemment, provoque l'ire des villes concernées. Cannes s'est fendue d'une explication fort détaillée, argumentant notamment que les résidents secondaires qui contribuent financièrement à la taxe d'habitation et au foncier bâti ne sont pas pour autant comptabilisés dans le nombre d'habitants et que s'il en était ainsi, la dite dette par habitant serait purement et simplement divisée par deux.

La Cité des Festivals explique également qu'il a fallu composer avec les 221 M€ de contentieux juridiques en 2001, et même si ceux-ci sont aujourd'hui réduits à 57 M€, cela constitue une "dette masquée" non négligeable. Sont évoqués les besoins en infrastructures liées à la sécurité, la propreté, les transports, l'accueil... besoins propres à toute ville touristique. Et de conclure que si l'agence de notation Standard and Poor's a relevé sa note de AA¬ - à AA l'an dernier, ce n'est pas par hasard mais la preuve d'une gestion saine.

L'argument de la bonne note ne peut en revanche s'appliquer à Aubagne. L'agence Fitch Ratings lui a attribué en 2011 un BBB -, soit la plus mauvaise note adressée à une collectivité locale. Un indicateur qui avait poussé la municipalité à stopper sa participation au processus de notation. Pourtant en dix ans, l'endettement d'Aubagne a baissé de 9,7% mais a néanmoins augmenté de 3,3% en un an. Le projet d'un tramway, dont le coût est estimé à 116 M€, divise d'ailleurs allégrement.

Quant à Fréjus et à la Seyne, elles sont aussi chacune engagées dans des projets de restructuration urbaine notamment pour l'accueil des entreprises. Monaco Marine, par exemple, a choisi La Seyne quand Fréjus et ses zones d'activités sont en plein développement.

L.B

Photo : Cannes présente un endettement 

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