"Pour accélérer la mise sur le marché de nos solutions, nous avons besoin de travailler avec nos clients pour qu'ils puissent intégrer ces solutions dans leurs métiers. C'est pour cette raison que nous nous rapprochons du pôle Risques qui fédère lui aussi nos clients". Pour Sarah Kirman, directrice générale du pôle Pégase, le rapprochement entre le pôle Risques et le pôle Pégase n'est plus qu'une question de mois, le temps de finaliser l'opération. En effet, la nature de cette coopération devrait être connue au printemps et la nouvelle organisation pourrait entrer en vigueur au 1er janvier 2016.

Compétences croisées

Le pôle Risques étudie, prévient et gère les risques propres au bassin euro-méditerranéen autour de six programmes : systèmes de surveillance environnementale et d'aide à la décision, ouvrages hydrauliques, sécurité et sûreté globale des sites et des installations, qualité de l'air, eau et pollution émergentes, sécurité civile. Pour sa part, le pôle Pégase a pour vocation d'apporter et de concrétiser de nouvelles pistes de croissance grâce à l'exploration de marchés qui ne se situent pas dans les champs d'intervention traditionnels de l'industrie aéronautique et spatiale.

Solutions clefs en main

Dès lors, l'objet du rapprochement prend tout son sens pour Sarah Kirman : "L'enjeu est d'avoir une continuité de la chaîne de valeur. Nous pourrons ainsi proposer des solutions clefs en main autour : des appareils, des charges utiles, du traitement de l'information et de l'intégration métier". Par exemple pour approvisionner des plateformes offshore, surveiller des réseaux de distribution ou encore inspecter des infrastructures, des industries.

Les pôles Risques et Pégase sont de taille équivalente en nombre d'entreprises (environ 250 par pôle). En revanche, leur nature est très différente. Le pôle Pégase est plus industriel. Le pôle Risques est tourné vers le traitement de l'information et l'outil à la décision. Ce rapprochement "permettra de recentrer nos efforts sur la création d'un environnement propice à la création de marché", précise Sarah Kirman. Un marché qui est d'ores et déjà évalué à 5 milliards d'euros.

Alain RICCI
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