Le chef d'entreprise est bien connu localement pour diriger l'entreprise familiale que son père fonda en 1951 sous le nom de Marseille Fret devenue Marfret en 1987. La compagnie maritime de fret (C.A de 160 M€ en 2010, comptes non déposés en 2011) couvre trois grandes zones géographiques Europe‐Méditerranée, Amériques‐Caraïbes et Pacifique Sud, est présente dans 30 pays et emploie 150 salariés sédentaires et autant de marins.
Raymond Vidil s'est illustré dans de nombreux engagements patronaux pour promouvoir la place de Marseille en Méditerranée. Il a été le président du CMAF (Comité marseillais des armateurs français) de 1992 à 1995 puis de 2010 à 2011, du MEDEF 13 de 1997 à 2001 et du MEDEF PACA de 2001 à 2007.
Durant les deux années de son mandat, le successeur de Christian Garin (vice‐président de Sea‐Tankers), entend défendre la compétitivité du shipping français dans le monde et œuvrer à la prise en compte par l'État français de la dimension internationale de son secteur. Et ce, dans un contexte économique difficile pour la filière maritime qui vit sous tension depuis 2008.
Le Registre International Français (RIF) a récemment perdu plusieurs navires, ceux de BW Maritime France, sans parler du dépavillonnement de trois pétroliers de Maersk Tankers. En 2011, il y avait 16 177 marins (11 721 au premier registre, 3 505 au RIF, 891 sur d'autres pavillons) en France. Un chiffre en recul par rapport à 2010. Armateurs de France regroupe tous les secteurs d'activité maritime au commerce : transport de marchandises et de passagers, services maritimes (recherche et technologie), approvisionnement de matériaux marins, services portuaires et activités offshore.
En France, le secteur est représenté par 110 entreprises qui emploient 14 000 navigants et 15 500 personnels sédentaires dans le monde. Plus de 1 400 navires sont opérés par des compagnies françaises dont 700 navires sous pavillon français. Elles transportent annuellement 305 millions de tonnes de marchandises et 12 millions de passagers.
A.D
Photo : © Armateurs de France
« Il existe un particularisme régional dans le Sud en matière de cancer » (Pr Emmanuel Barranger, DG Centre Antoine Lacassagne)
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