Midi Capital en 2015, c'est quoi ?
C'est un fonds d'investissement qui enregistre la plus forte croissance du marché en France. Ce sont 48 investissements réalisés au cours du premier semestre de cette année 2015. Nous sommes le 5ème collecteur français. Nous finançons les PME qui offrent des potentiels de croissance. Nous en avons 117 en portefeuille, pour un chiffre d'affaires de 1,1 Mds€ en 2014. Mais comme le dit l'adage, il n'est de valeur que d'hommes et la relation que nous nouons avec les entrepreneurs est avant tout une rencontre humaine. Notre vraie richesse, ce sont les entrepreneurs que l'on accompagne.

Vous célébrez les 5 ans de votre bureau niçois et vous êtes présents dans les principales métropoles de France, dont Lyon, Bordeaux, Marseille...
Les territoires sont riches de PME en croissance. Midi Capital est présent en Paca via deux implantations, à Nice depuis 5 ans - c'était notre premier investissement hors notre ville de naissance, Toulouse - et à Marseille. Nous sommes convaincus qu'il faut être au plus près du tissu entreprenarial pour bien comprendre les chefs d'entreprise. En Paca, nous avons investis dans des sociétés telles la niçoise iHol, présente sur le secteur de la valorisation des déchets ménagers ou encore SMA Diffusion, basée près de Marseille, spécialiste de la confection de produits alimentaires insolites et design. Et nous venons d'accompagner l'augmentation de capital de PBI, enseigne varoise spécialisée dans la distribution de produits et matériels à destination des professionnels de l'esthétique et du spa.

Comment envisagez-vous l'avenir de Midi Capital ?
Nous croyons à la Pme française et notre rôle est d'accompagner le dirigeant dans ses problématiques au quotidien. Mais nous voulons allez plus loin, nous voulons accompagner les entreprises dans ses différentes phases de développement, de la présence à l'international à l'introduction en Bourse... Nous réfléchissons beaucoup aux nouveaux modes de financement de l'économie française. Notre ambition est de faire du smart money.

Propos recueillis par Laurence BOTTERO
Crédit photo : DR