SAGS Marseille investit dans les solutions de paiement innovantes

Titulaire depuis l'an dernier d'une délégation de service public pour le stationnement sur voirie, SAGS Marseille consacrera 2 M? au développement de nouveaux services de paiement dont le Piaf, un horodateur personnel. Des contacts ont été pris avec d?autres villes dont Aubagne, Salon-de-Provence, Toulon et Avignon.


Les véhicules vont-ils finir par ressembler à l'arche de Noé ? Après le Coyote, les automobilistes marseillais peuvent désormais embarquer un Piaf. Derrière ce nom d'oiseau, se cache un horodateur personnel. "Le Piaf est le premier élément d'une série d'innovations qui seront déployées tout au long de l'année", explique Jean-Laurent Dirx, président de SAGS, société basée à Charnay-lés-Mâcon (Saône-et-Loire). Titulaire depuis le 1er avril 2011 d'une délégation de service public pour le stationnement payant sur voirie, SAGS Marseille, filiale dédiée de la Société d'Assistance et de Gestion du Stationnement, investira plus de 2 M€ au total d'ici fin 2012 pour la mise en place de nouveaux services et solutions matérialisés et dématérialisés de paiement.

Depuis fin 2011 déjà, les 900 horodateurs marseillais autorisent les paiements par carte bancaire. D'ici à décembre, s'ajouteront les paiements par carte bancaire sans contact (NFC), par téléphone portable, par Internet. Sans oublier le Piaf.

Celui-ci se présente sous la forme d'un petit boîtier jaune et permet de régler son stationnement depuis son véhicule. Une fois garé, il suffit de l'allumer, de sélectionner sa zone de stationnement, de placer le Piaf derrière le pare-brise et bien sûr de ne pas oublier de l'éteindre quand on quitte son emplacement.

Ses avantages ? Plus besoin de chercher un horodateur, d'avoir de la monnaie et surtout le paiement correspond au temps effectif de stationnement. Une condition toutefois : l'avoir préalablement crédité, via Internet, dans les deux points de stationnement que SAGS exploite dans la ville (42 rue Liandier et 16 rue Colbert) ou chez les commerçants partenaires qui pourraient rejoindre le dispositif.


Jean-Laurent Dirx espère convaincre un millier d'usagers de recourir à cette solution la première année, tandis que Fabien Franceschini, directeur général de Piaf, la société distributrice, voit plus grand et table sur 5 000 à 10 000 boîtiers commercialisés. Vendu au prix de 25 € l'unité, le Piaf verra son prix baisser en fonction du nombre d'exemplaires acquis.

Plus qu'une réelle nouveauté, il s'agit d'une relance. Le concept du Piaf a été imaginé au début des années 90 par Roland Moreno, l'inventeur de la carte à puce. Fonctionnant au moyen de cartes à puce prépayées, il est peu à peu devenu obsolète. Racheté fin 2008 par le groupe Parx, le système a été modernisé et repose aujourd'hui sur la technologie de la RFID (radio frequency identification). Depuis, le Piaf nouvelle version a été adopté par plus d'une vingtaine de villes françaises. Fabien Franceschini compte sur son adoption par Marseille pour accélérer son développement dans d'autres villes de la région. Des contacts ont été pris à Aubagne, Salon-de-Provence, Toulon ou Avignon.


Christine Galimant

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