Il y a un an exactement, en janvier 2015, l'Astrolabe, immeuble de 14 032 m2 en R+7, était livré. Douze mois plus tard, Euromed Center poursuit sur sa lancée puisque sont attendus pour livraison cet été, un autre immeuble de bureaux de 10 000 m2, le Calypso, ainsi qu'un hôtel 4 étoiles, le Golden Tulip, doté de 210 chambres et d'un business center. Une seconde étape complétée en 2017 par la finalisation de deux derniers immeubles de bureaux, l'Hermione (10 000 m2) et le Floréal (14 000 m2). Soit au total, 48 000 m2 capables d'accueillir 3 000 personnes. Un vrai quartier en somme.

Commercialisation

Un projet conséquent donc qui fait partie du renouveau urbain qui s'opère dans la Cité phocéenne. La nouvelle configuration du port et de ses attenants placent Marseille dans une dynamique qui ne laisse pas les investisseurs indifférents. Aujourd'hui 60 % des surfaces sont prises à bail - notamment par l'EPA Euroméditerranée, mais aussi par des acteurs privés et publics - à l'Astrolabe et deux preneurs ne devraient être prochainement annoncés. Des discussions sont également en cours pour chacun des trois autres immeubles. Pour l'heure ce sont davantage des entreprises endogènes au périmètre de la métropole qui manifestent leur intérêt, soucieuses d'optimiser leur surface de bureaux.

Changement d'image

Surtout, l'offre d'Euromed Center - 70 000 m2 au total avec jardin végétalisé et mail piétonnier assorti de 2 000 m2 de commerces et services - vient modifier le paysage et lui donne une empreinte tertiaire qui manquait, ce qui va plutôt bien dans cette partie de la ville, en prolongement des Docks et dans la ligné de la tour CMA CGM, en plein cœur d'Euroméditerranée. Surtout, c'est une offre assortie de services qui doit permettre de viser des occupants eux aussi d'un certain niveau. Salles de réunion mutualisés, conciergerie, salons de coiffure, esthétique... correspondent aux nouveaux usages.

Scénario positif

Autre élément déterminant, le multiplexe prévu pour s'implanter va enfin voir le jour. Imaginée par Europacorp soit rien de moins que Luc Besson lui-même, cet ensemble de 14 salles et 2 800 places en a fini avec les recours administratifs, le permis de construire est désormais purgé et les travaux devraient s'engager au cours de ce premier trimestre pour une ouverture envisagée en 2017. Adieu le dauphin initialement prévu pour trôner fièrement en tête du complexe, le délai imposé par les recours a permis à la société de production parisienne d'affiner le projet ainsi que l'offre. L'endroit pourra donc retransmettre des concerts, être dédié à de l'événementiel et prévoit un espace restauration et confiserie premium. De quoi placer Marseille en bonne position sur l'échiquier de l'offre tertiaire et rester dans la course aux métropoles compétitives. Un pari indispensable à l'heure de la concurrence exacerbée aussi bien à l'échelle nationale qu'européenne.