Aéroport de Nice : le oui et non de Macron

Sollicité sur la possible réinjection d'une partie de la recette de la vente de la privatisation dans le tissu local, le ministre de l'Economie botte en touche et renvoie la balle à Valls.
La privatisation de l'aéroport de Nice continue de mobiliser les acteurs locaux.

Les acteurs minoritaires - Christian Estrosi pour la Métropole Nice Côte d'Azur, Eric Ciotti pour le Conseil Départemental, David Lisnard, le Maire de Cannes et Bernard Kleynhoff, le président de la Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur - ont repris leur bâton de pèlerin. Ils étaient ce mardi matin dans le bureau d'Emmanuel Macron, avec pour objectif celui de préciser certains des aspects du dossier privatisation, dossier toujours aussi brûlant.

Oui et non, peut-être

Si certaines avancées ont été actées, tout n'a pas été accepté.

Au chapitre des satisfactions, il y a notamment l'accord de l'Etat sur la conservation d'une minorité publique de blocage en ce qui concerne les décisions stratégiques prises au sein du Conseil d'administration de la société de gestion, le renforcement des normes environnementales imposées aux candidats à la reprise et une meilleure prise en compte des nuisances aéroportuaires que subissent les riverains. Le centre de décision restera aussi niçois.

Mais pour autant, Emmanuel Macron a déçu sur une question lancinante - déjà posée : l'Etat accepte-t-il de réinjecter en local une partie de la recette obtenue après la vente de ses parts ? Pas oui, mais pas non, non plus d'après le ministre de l'Economie qui renvoie les demandeurs vers Manuel Valls, tout en leur assurant son soutien dans la démarche.

Ainsi David Lisnard et Eric Ciotti ont demandé un rendez-vous au Premier ministre. Le but est de faire en sorte que l'Etat apporte un oxygène financier dans le financement de certaines infrastructures de transport ou dans celui des projets d'envergure pour l'avenir des Alpes-Maritimes. Tout cela au nom du soutien financier apporté par les collectivités au développement de l'aéroport. Une sorte de renvoi d'ascenseur. Ou d'échanges de bons procédés. Peut-être de logique aussi. La balle est désormais dans le camp de Manuel Valls...

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