Philippe Renaudi trace la route de l'UPE06

Président en fonction depuis moins d'une semaine, le nouveau patron des patrons azuréens veut faire bouger les lignes et tracer la route, notamment en s'emparant des sujets d'aménagement du territoire et en nouant le dialogue avec les parlementaires.

Dans le BTP, on est plutôt carrés. Pour bien mener un chantier il faut de l'anticipation, un plan et une bonne équipe. Des outils qui servent aussi lorsqu'on devient président de l'UPE 06. Et Philippe Renaudi d'avoir veillé - en bon entrepreneur de TP - à en disposer. Car il connaît déjà les chantiers à entamer et ceux à poursuivre. Si sa casquette de président du syndicat des travaux publics et routiers lui permet de classer aisément le compte pénibilité au chapitre des mauvais films, catégorie science fiction - "c'est Star Wars" s'exclame-t-il - il aborde tout aussi clairement les problématiques locales.

Effet domino

En premier lieu desquelles, celle de l'aménagement du territoire. Un vrai sujet qui joue comme un effet domino sur l'ensemble de l'économie. "Nous avons mis du temps à aménager le territoire", déplore le président qui place beaucoup d'espoirs en matière d'attractivité dans l'Eco-Vallée, louant sa capacité à avior imaginé des programmes mixant logements et tertiaire. "Voilà un vrai plus, qui va attirer des investisseurs, faire venir de l'emploi, favoriser la création d'emplois sur le périmètre niçois". Mais qui regrette tout autant les freins qui empêchent la mise en place de la Ligne Nouvelle. "Nous nous mettons nous-même les bâtons dans les roues".

Ça repart

Et si "l'économie repart, nous avons tout de même des freins". Ce frémissement en effet semble davantage lié à des effets ponctuels liés au chantier de l'Eco-Vallée notamment et si les carnets devraient être fournis pour 2017 quid de 2018 ? C'est dire que dans ce contexte, les lois, décisions et autres éléments législatifs qui viennent empêcher d'entreprendre en rond, n'aident pas à une meilleure perspective économique.

Comment alors mieux porter la voix des entreprises. En allant parler à l'oreille des parlementaires locaux par exemple. Histoire de bien faire "remonter" les problématiques terrains. Un lobbying - et non, ce n'est pas un gros mot - actif. Une formule petit comité = meilleure efficacité qui devrait également être appliquée via des réunions réunissant institutionnels et chefs d'entreprises autour de thématiques spécifiques et par bassin d'emploi. Jouer local, c'est l'idée.

Voilà pour les chantiers. Côté travail d'équipe, Philippe Renaudi l'a dit clairement, les liens forts avec la Chambre de commerce et d'industrie Nice Côte d'Azur - qui s'étaient distendus - doivent être renforcés. "L'Upe doit interagir avec la CCI". Et puis, il faut bien comprendre que "notre parti, c'est l'économie, ce n'est pas la droite ou la gauche. La question est de savoir où mettre le curseur ? Faut-il une politique libérale ou très libérale ?" Un autre - sacré - chantier...

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