Pourquoi Flex'O confirme (déjà) son positionnement

A peine arrivée sur le marché de l'immobilier de bureaux, la marque née à Sophia-Antipolis signe sa première prise à bail, également sur la technopôle sophipolitaine. Un développement qui n'est pas si étonnant, mis dans un double contexte. Celui, global, d'une évolution de la façon de travailler. Celui, plus conjoncturel, de l'accélération que le confinement à provoqué sur les usages, télétravail en tête.
(Crédits : DR)

C'est mi-mai que Flex'O annonçait sa naissance, nouvel acteur de l'immobilier de bureaux, fondé par une experte du sujet, transfuge d'IWG, Marie-Anne Morin. Et il aura fallu moins d'un mois pour que Flex'O fasse une autre annonce, celle de sa première prise à bail.

Et celle-ci n'est pas anodine du tout. Elle se fait, pour 4 854 m2 précisément, au sein du programme Centrium, qui verra le jour d'ici le printemps 2022 au cœur de la pinède sophipolitaine, portée par un autre expert de l'immobilier, via sa foncière Courtin Real Estate, Christophe Courtin. Lequel est déjà partie prenante dans Flex'O. C'est donc une vision commune et une stratégie partagée que les deux experts du sujet mènent de concert.

Des bâtiments du futur

Mais au-delà d'une vision commune, c'est le positionnement particulier de Centrium qui rend cette première prise à bail possible.

Centrium, c'est un peu un OVNI dans le (futur) paysage de Sophia-Antipolis. La technopôle, qui a plus de 50 ans, a du mal, depuis longtemps et de façon cyclique à proposer une offre immobilière qui soit suffisante et parfois aussi innovante.

Or, en faisant le pari de lancer un programme éco-responsable d'envergure, Courtin Real Estate vient amorcer une nouvelle approche sur le marché sophipolitain qui, de plus, correspond aux envies des investisseurs.

Centrium se positionne en effet comme ensemble composé de 4 immeubles, totalisant plus de 13 500 m2 mais qui surtout se veut éco-responsable. Pas de défrichement, pas d'arbres coupés, une centaine d'arbres replantée et l'énergie solaire pour sa consommation énergétique. Surtout, le tout comprend une offre de services incluant restaurants - l'enseigne de cuisine végétarienne Noväa comme celle orientée bio, Umani ont confirmé - salle de sport - Fitness Park précisément - et une conciergerie relayée par un application smartphone qui permettra d'avoir en quelque sorte le bureau dans sa poche.

Triptyque plutôt qu'une seule offre

C'est exactement ce type de programme que Marie-Anne Morin recherche sur l'ensemble du territoire national. Une offre qui devrait émerger de plus en plus. On en veut pour preuve la prise à bail de 4 854 m2 qui constitue le plus grand espace de flex office en Provence Alpes Côte d'Azur et le troisième française, derrière Bordeaux et Lyon, deux métropoles que la directrice générale de Flex'O regarde attentivement.

Cette offre de flex office intéresse d'ailleurs déjà des grands groupes, dont Marie-Anne Morin ne peut révéler l'identité. Et c'est précisément le profil comme le positionnement de ces entreprises qu'il est intéressant de considérer. Des entreprises qui conservent malgré tout un bail classique mais sont désireuses d'acquérir une centaine de postes en flex office. Si selon CBRE, 66 % des grandes entreprises envisagent une stratégie immobilière flexible d'ici la fin 2021, cela ne signifie pas que l'offre de travail sera à 100 % flexible.

Pas si étonnant pour Marie-Anne Morin. "Je ne crois pas au télétravail exclusif. Pour moi, le futur n'est pas l'un ou l'autre, mais un mix mêlant télétravail, bureau, coworking. Il existe une vraie complémentarité. Les grands groupes vont conserver les sièges sociaux car il y a aussi une notion d'image, d'implantations régionales mais il y a aussi le besoin d'espaces flexibles. Peut-être pour accueillir des équipes techniques qui arrivent et repartent, pour ceux qui optent pour le télétravail. Il existe une logique économique. Il y a parallèlement une réelle notion d'attractivité des talents. On s'est beaucoup préoccupé des millenials mais tous les salariés aujourd'hui sont désireux de disposer d'un lieu de travail où ils peuvent rencontrer d'autres professionnels. C'est une ouverture sociale importante".

Les espaces de travail flexibles vont aussi être des lieux de réunions, de passage, d'endroits pour retrouver ses partenaires.

Flex'O devrait pouvoir annoncer les noms de ses premiers occupants d'ici l'été. Reste ensuite à déployer le modèle. Car la maque veut créer un réseau sur le territoire hexagonal, afin d'accompagner ses clients en fonction de leurs déplacements et de leurs mobilités.

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