Le pari culturel de Bontourism

Grâce à son moteur cartographique, la start-up basée à Cannes cible une niche, le tourisme culturel associé à l'hôtellerie de charme.

Choisir une destination à partir d'une carte et s'y voir associer des recommandations hôtelières, c'est le positionnement pris par la start-up cannoise. Un positionnement qui vise plus particulièrement le tourisme culturel, un "segment qui intéresse plus particulièrement les CSP +", explique Jean-Pierre Ravier, le fondateur de Bon Tourism.

"Notre carte est un outil numérique qui indique quoi visiter, où dormir et quoi faire, il mêle donc les lieux culturels, propose des hôtels de charme sélectionnés par nos soins et indique les événements qui se déroulent dans le secteur".

Offre ciselée

Lancé commercialement il y a un an, Bontourism a notamment signé un partenariat avec Châteaux & Hôtel Collection, présidée par Alain Ducasse, intégrant une cinquantaine d'établissements en France, portant ainsi son portefeuille à 350 hôtels. Ils seront 400 d'ici fin mai.

"47 % du tourisme mondial est du tourisme culturel", détaille Jean-Pierre Ravier.

"80 millions de visiteurs internationaux viennent en France chaque année. Nous sélectionnons des hôtels afin de ne pas tomber dans les problèmes mass market. Nous apportons à nos visiteurs une approche de qualité. Aux hôteliers, nous apportons de la réservation en direct. Notre plateforme numérique permet notamment d'échapper aux OTA".

Financer la croissance

Après une première levée de fonds pour 600.000 euros réalisée auprès d'investisseurs privés, Bontourism prépare un second tour de table, pour un montant de 400.000 euros, auprès à nouveau d'investisseurs privés et avec un accompagnement de Bpifrance.

"Notre objectif est de monter en puissance, de multiplier notre trafic et les partenariats hôteliers. Nous visons un portefeuille de 1 700 hôtels d'ici 4 ans - ce qui est un but raisonnable - avant de nous étendre aux pays limitrophes".

La rentabilité est envisagée pour l'année prochaine et le chiffre d'affaires devrait atteindre 5 M€ d'ici 4 ans.

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