Comment SMT veut innover dans le tourisme

Rachetée par trois entrepreneurs marseillais, la Société Marseillaise de Tourisme veut capitaliser sur le potentiel de la Cité phocéenne en innovant notamment sur sa marque Open Tour.
La Société Marseillaise de Tourisme, qui gère la marque Open Tour, est désormais entre les mains d'investisseurs marseillais.

Ils sont le point commun entre toutes les villes européennes d'envergure : les bus à impériale sont un véritable outil de découverte touristique. Mais aussi, de fait, un outil économique. Reprise par Nicolas, Bertrand et Marie-Eva Swaton associés à Julien Guedj, épaulés par l'investisseur M Capital Partners, la Société Marseillaise de Tourisme (SMT) exploite notamment la marque Open Tour. Qui dit reprise dit projets de développement et surtout innovation. Une stratégie qui doit permettre à SMT de se positionner en leader sur son marché.

Services gagnants

La première brique de cette évolution repose - et c'est bien là souvent le B A BA -

sur le service au client. Depuis la reprise début mars, le wi-fi gratuit a ainsi été installé à bord des trois bus à impériale qu'exploite la SMT. D'ici l'été, la géolocalisation permettra de repérer la position des bus et de permettre ainsi au touriste de poursuivre soit sa visite de musée ou sa balade dans les rues de Marseille avant de monter à bord. Les commentaires en chinois devraient également faire leur apparition d'ici le début de la saison estivale. Un ensemble d'améliorations qui doit permettre de rendre l'expérience simple, pratique et adaptée. "Notre optique est vraiment de parier fortement sur l'amélioration du service", explique Julien Guedj, le directeur de SMT. L'acquisition d'un quatrième véhicule de 126 places est également envisagée, soit un investissement de 500.000 euros. Open Tour propose des visites hop-on hop-off c'est-à-dire qui permettent au touriste de descendre ou monter en fonction des arrêts. En 2015, 55 000 touristes ont emprunté un bus à impériale Open Tour. L'objectif est de faire grimper ce chiffre à 60 000.

Essaimage

Si la volonté d'amplifier le service client constitue une première brique de développement, la seconde brique prévoit un déploiement bien au-delà des frontières de la cité phocéenne. En effet, SMT compte essaimer, notamment en lançant une concession de marque. Laquelle marque devrait naître sous un nouveau nom d'ici le mois de septembre. Le tout en vu, évidemment d'étendre la philosophie SMT. "L'idée est de créer une base à Marseille et de constituer un vrai réseau en régions", annonce Julien Guedj. "Et aussi à l'étranger, même si pour cela nous venions concurrencer un opérateur déjà actif". Les villes "ciblées" ne sont pas encore divulguées. Pour l'heure, SMT emploie 11 salariés en temps plein, en saison. D'ici la fin de cette période estivale 2016, deux postes seront ouverts en CDI. SMT, qui affiche un chiffre d'affaires de 800.000 euros en 2015, envisage 10 % de croissance pour la première année et un objectif de doubler le CA à l'horizon 2020.

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