M Capital Partners se rapproche des start-up et voilà pourquoi

Mieux connu pour accompagner les entreprises ayant déjà connu un parcours structuré, le fonds d'investissement basé à Toulouse et installé notamment à Nice vise désormais à faire profiter de son expertise, les pépites du secteur de la santé en créant un concours spécifique. Avec une approche différenciante, explique Laetitia Estrosi-Schramm, chargée d'affaires à Nice.

Pourquoi M Capital Partners cible-t-il les start-up ?

Nous souhaitons pouvoir aider et financer les entreprises à chacun des stades de son développement en mettant en place différents outils de financement. La différentiation : nous allons organiser l'accompagnement. Nous ne sommes pas là uniquement pour apporter des fonds, nous voulons apporter une véritable valeur ajoutée en aidant et orientant au mieux les start-up. Nous avons mis en place "Le Studio" qui aura vocation à coacher et conduire les start-up vers les experts les mieux placés pour affronter au mieux leurs diverses problématiques comme le développement international, le déploiement commercial, la gestion de la marque... Le Reverse challenge est un exemple parfait.

Le financement - et la survie - des start-up sont toujours des préoccupations centrales. Le principe du Reverse Challenge est-il de leur permettre d'aller plus vite ?

Oui, l'essence même de cet événement est de permettre aux start-up d'accélérer leurs développements, grâce à la mise à disposition de tout un écosystème.

Nous souhaitons apporter des réponses fondamentales à l'avancée de leurs projets mais également tisser des liens avec des partenaires industriels.

La thématique concerne la santé connectée. Pourquoi ce choix ?

M Capital Partners a depuis le début fait le choix de la spécialisation dans le domaine de la santé et du digital, avec une organisation atypique dédiée à ces deux secteurs comprenant comités d'experts et investisseurs spécialisés... A l'heure où la santé connectée connait un développement fulgurant, il est naturel étant donné nos investissements historiques de nous positionner sur ce domaine. Les technologies connectées sont vitales pour maintenir, faire évoluer et surtout améliorer nos systèmes de soins. Il y a et il va y avoir de très belles start-ups dans ce domaine qui vont connaitre des super-croissances.

Comment se comporte l'écosystème de l'innovation dans ce secteur particulier ?

Organiser cette premier version du reverse Challenge à Nice permet de nous rendre compte à quel point l'écosystème de la région est en pointe et une aide précieuse pour les start-up dans le domaine de la santé connectée. Que ce soit les incubateurs, les pôles d'expert, les universités et écoles en passant par les acteurs plus institutionnels, il existe une véritable énergie qui permet de fédérer de nombreux acteurs pour accompagner au mieux les start-up dans leur développement.

Quelles sont les grandes tendances de la santé connectée ?

Le marché mondial de la santé connectée va être multiplié par dix au cours des cinq prochaines années. Il y a de plus en plus de demande pour des objets qui permettent de faire un suivi de manière non intrusive. C'est aussi un marché très fragmenté avec de très nombreux acteurs. Cette évolution fait naître de nouveaux modèles économiques.

D'autres Reverse Challenge pourraient-ils avoir lieu ?

Effectivement, cette première édition est un test grandeur réelle et si il est concluant, d'autres éditions verront le jour. Toulouse est déjà en construction pour un événement fin septembre début octobre.

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