PACA, l'axe de développement d'Aëxor

Elle contribue à sécuriser les sites d’entreprises manipulant des produits inflammables et a décidé voilà un an de donner le jour à un second établissement à Aix-en-Provence. Une nouvelle implantation synonyme de levier de croissance.
La cosmétique est l'un des secteurs qu'adresse Aëxor

Une petite année déjà que l'agence parisienne de solutions de préventions contre les risques industriels, s'est établie au Technopole de l'Arbois. Le pourquoi de cette implantation ?  Une volonté d'étendre sa zone d'influence à Provence Alpes Côte d'Azur, mais aussi de viser la rive Sud de la Méditerranée, notamment la Tunisie et l'Algérie. Deux pays qui représentent, selon la fondatrice Carine Vignolles, de fortes potentialités en termes de marché. Et sur lesquels des premières commandes ont déjà été négociées. "Leurs industries sont plus dynamiques, ils sont, en termes de sécurité, sur les mêmes thématiques que nous. Mais ce terrain est encore en friche et il y a beaucoup à faire..." Bref, toutes les conditions sont réunies pour que l'entreprise booste son chiffre d'affaires à l'export. C'est d'ailleurs son objectif majeur en s'établissant sur les bords de la Méditerranée : faire croître cette part, qui s'évalue pour l'heure à 20 % et se réalise presque exclusivement en Indonésie, à Jakkarta, à la faveur d'un contrat avec SGS Indonesia. "En termes de chiffre d'affaires, nous réalisons actuellement près de 100 000 € par collaborateur, soit 650 000 € annuels. Notre objectif est de viser 1M€ d'ici 3 ans. Ce en multipliant donc les contrats dans le Sud de la France, au Maghreb, mais aussi en nous confortant en Indonésie. Et en Asie, cela en prend déjà le chemin..."

Une pluralité de solutions

Plus concrètement, Aëxor est positionnée sur les solutions Atex, soit une obligation réglementaire européenne cadrant les activités utilisant des produits inflammables et pouvant générer des explosions sur les lieux de travail. De nombreux secteurs sont donc concernés, parmi lesquels la cosmétologie, l'agroalimentaire, la pétrochimie, la chimie, la fabrication de peintures, l'automobile... Pour ce faire, l'agence propose une approche globale, puisque mettant à disposition des entreprises des prestations de zonage pour déterminer les risques, d'audit et de formation des salariés... mais aussi d'ingénierie et de conception d'équipements spécialisés, comme des machines de brossage sous alcool ou des robots de collage. "Nous concevons en interne ces équipements et ne sous-traitons que la fabrication". Une pluralité de solutions qui permet à l'entreprise de tirer son épingle du jeu par rapport aux "gros" du marché. "Spécifiquement sur le zonage, notre valeur ajoutée c'est notre volonté d'aller au plus près sur le terrain afin de cibler au plus juste. On regarde vraiment où se situe le risque... et de fait, on en prend. Alors que nos concurrents ont davantage l'habitude de forfaitiser", poursuit Carine Vignolles.

A l'entreprise aujourd'hui de faire valoir cette expertise sur ses nouveaux terrains de conquête. Provence Alpes Côte d'Azur en premier lieu, ciblée en raison "de la présence d'industries qui n'existent pas en région parisienne, comme la cosmétologie. C'est le secteur que nous avons décidé de prospecter en priorité. On commence à rayonner". La fondatrice, qui a entrepris d'approcher les clusters locaux, à l'instar de Novachim et Optitec, reconnaît par ailleurs à la région un avantage : "des communautés bien plus actives qu'en l'Ile-de-France". Alors comme on dit, il n'y a plus qu'à.

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