Comment SPG travaille à sa performance industrielle

Spécialisé dans les semences de jardin et revendiquant la deuxième place française du secteur, la société basée à Avignon entend faire de l'innovation un vecteur à la fois d'expansion économique et de différenciation. D'où de nouveaux produits bientôt commercialisés.
(Crédits : DR)

SPG entame la troisième année de sa nouvelle vie. Reprise par Soprex en 2016, une holding familiale originaire de Marseille, la PME implantée dans le Vaucluse poursuit son plan de redéploiement, un plan dont le but est de pousser la croissance de l'entreprise et "son retour à la rentabilité". Déjà en 2016, son directeur affirmait sa volonté de "continuer sur une dynamique d'innovation". Dont acte.

Le fond et la forme

C'est donc dans cet état d'esprit qu'a été imaginée une nouvelle gamme de semences spécifiquement orientée bien-être. Une thématique qui surfe sur l'air du temps et donc, assure Hugo Plan, une "gamme qui correspond aux attentes du consommateur". Laquelle gamme comprend des légumineuses, des graines à germer et des semences bio pour les infusions. Si sur le fond, tout cela n'est pas forcément innovant c'est plutôt dans la forme que SPG table sur une différenciation. Déjà celle de permettre aux candidats à la nourriture saine de ne pas avoir à courir après le choix des "bonnes" semences mais disposer d'un ensemble prêt à l'emploi. Mais c'est aussi sur le visuel accolé à l'emballage que la PME veut apporter une "rupture graphique". C'est-à-dire que "nous rompons avec les visuels habituels pour privilégier celui qui permet au consommateur de se projeter dans l'assiette", explique Hugo Plan. Pour ce qui est des graines à germer, ce sont par exemple dix références qui sont disponibles, chacune comportant un germoir, et huit respectivement pour les gammes légumineuses et aromatique. Pour cette dernière, c'est le bienfait de chaque plantes qui est mis en avant sur le packaging.

SPG couvre les marques Caillard et Le Paysan - la première étant distribuée via les réseaux spécialisés tandis que la seconde est disponible dans les hypermarchés. Mais clairement, la PME vauclusienne compte "aller chercher de nouveaux consommateurs, attirés par la promesses de l'assiette. Nous espérons également sortir du rayon semence pour aller vers d'autres univers", détaille le dirigeant.

Et pour poursuivre sur le credo innovation, des tutoriels seront proposés pour savoir comment planter et s'occuper des graines à germer et des QR Code apposés sur les emballages.

Investissements réguliers

Commercialisées pour la saison 2019, c'est-à-dire dès le mois de janvier, ces nouvelles gammes visent à limiter la météo-dépendance de SPG. La PME a par ailleurs continuer à se structurer en interne, recrutant pour accompagner son envie de reconquête économique, un responsable de la performance industrielle afin de rendre le triptyque qualité/prix/ sécurité le plus vertueux possible "Nous avons également fait évoluer l'organigramme afin de le faire coller à notre façon de travailler", précise Hugo Plan. L'entreprise comprend donc un pôle amont production, un pôle transformation et un pôle stockage des produits finis jusqu'à la vente. "Notre organisation sert le process". L'actionnariat accompagne par ailleurs la PME dans le financement de matériel et d'automates afin de gagner en rentabilité. 200 000 euros sont investis par an dans cet effort. Une graine financière qui devrait porter ses fruits et porter la croissance de celle qui emploie 74 permanents pour un chiffre d'affaires de 18 M€.

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