Xavier Dalloz : "Il faut arrêter de douter des capacités du territoire"

Pour l'ambassadeur du CES en France, Aix-Marseille Provence a tout ce qu'il faut pour être un territoire attractif à condition de ne pas hésiter à être ambitieux. Et parmi les projets qui jouent sur cette corde sensible, thecamp, porté par Frédéric Chevalier, sert d'exemple… à suivre.
thecamp, qui sera opérationnel en octobre prochain, est l'exemple même selon Xavier Dalloz de la capacité d'Aix-Marseille Provence a recevoir des projets ambitieux.

Xavier Dalloz c'est le Monsieur CES en France. L'innovation il connaît, les tendances numériques aussi. Invité des premières Rencontres du Forum Smart City Marseille Méditerranée qui se tenaient à Aix-en-Provence ce jeudi 27 avril, l'ambassadeur du Consumer Electronic Show dans l'Hexagone a donc fait part de sa vision et de ses recommandations, s'appuyant notamment sur le projet de l'autre invité de cette rencontre, Frédéric Chevalier, le fondateur de thecamp.

Décomplexé

Avec sa philosophie, ce campus du futur, tiers-lieu à nul autre pareil, posé à Aix-en-Provence, est pour Xavier Dalloz, exemplaire dans sa façon de penser la collaboration avec l'écosystème, dans  sa façon de placer le citizen, autrement dit le citoyen, au cœur du sujet et dans sa vision mondiale.

Car c'est cela l'un des points fondamentaux que souligne Xavier Dalloz : il faut penser usages, le CES lui-même n'étant plus tant ce Consumer Electronic Show mais un Citizen Experience Show. "Il ne faut pas penser avec les technologies d'aujourd'hui mais avec celles de demain : l'intelligence artificielle, la réalité virtuelle, la réalité augmentée, les chatbot, la blockchain..." Et bien comprendre que la fameuse data, "est le fuel du développement". Que l'homme "est le meilleur capteur" qui existe.

Penser "big"

Et puis il faut avoir une "vision mondiale", ne pas avoir peur de "penser grand". Ce que thecamp réussit parfaitement estime Xavier Dalloz, insistant que le fait que la ville intelligemment pensée dans tous les sens du terme doit avoir en tête cette idée de "phare", être visible de loin, intégrant la notion de "totem". Ce dernier terme n'est pas sans rappeler la French Tech. Et qui dit French Tech dit startups. Bien sûr, elles font partie de cet écosystème avec lequel il faut penser et travailler. "Il faut créer des écosystèmes ouverts", estime Frédéric Chevalier qui rappelle que si thecamp a pu lever 80 M€ c'est aussi parce que les secteurs public et le privé ont su comprendre son concept et que l'écosystème c'est le rapprochement intelligent entre grandes entreprises, pépites et ETI.

"Il faut arrêter de douter de la capacité du territoire", appuie Xavier Dalloz. "C'est un territoire qui a su recevoir des projets ambitieux dont thecamp est l'exemple. Relevons notre niveau d'ambition. C'est parce qu'un projet est ambitieux qu'il va réussir".

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