Play Outside, le jeu vidéo et le principe de la carotte

La startup basée à Sophia-Antipolis prépare la commercialisation de son produit qui offre des récompenses aux enfants en contrepartie de défis à réaliser "en vrai". Un mélange qui vise autant les têtes blondes que les parents.
(Crédits : DR)

Mêler le meilleur des deux mondes, le digital et le réel résume le principe défendu par Play Outside. Qui comme son nom l'indique promeut le jeu à l'extérieur. "Notre application incite à faire sortir les enfants au grand air en accomplissant des défis qui peuvent être des balades, des quizz ou des actions plus culturelles comme des visites de musées. En contrepartie, chaque défi rapporte des points, que les enfants peuvent échanger contre des récompenses ou des vies dans leur jeu vidéo préféré", explique Loïc Lavillat, le co-fondateur de la jeune entreprise avec Justin Vailhere.

Quel business modèle ?

Incubée par l'incubateur Telecom Paris Tech, Play Outside a travaillé durant un an sur son concept, l'affinant au fil du temps. "Nous sommes d'anciens ou actuels joueurs et avons bien conscience des problématiques liées au jeu vidéo", explique Loïc Lavillat.

Désormais, ce qui occupe le duo d'entrepreneurs est le lancement commercial. Une étape déterminante qui prévoit une mise sur le marché d'ici deux mois, et qui s'accompagne d'abord par une gratuité de l'utilisation, "afin de valider le concept".

Une commercialisation qui touche aussi bien les parents que les enfants. "Les premiers sont plus simples à atteindre et prêts à payer pour faire jouer les enfants dehors, mais les seconds sont davantage engagés et motivés pour relever les défis en extérieur", souligne Loïc Lavillat qui précise aussi que "l'application est gratuite mais l'utilisation, payante". La stratégie prévoit de s'articuler autour d'un partenariat avec une autre entreprise - non dévoilé pour l'heure - devrait permettre de viser les parents tandis que c'est en s'appuyant sur les influenceurs que Play Outiside s'adressera aux enfants.

Equilibrer

L'ambition de la startup est d'atteindre un millier d'utilisateurs pour cette première année, sachant que l'équilibre sera atteint à partir de 2 000 à 3 000 utilisateurs, ce qui permettra en même temps au duo de se rémunérer.

Un duo qui envisage aussi assez rapidement un déploiement à l'international, notamment en adressant les marchés des Etats-Unis et de l'Asie.

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