Quel modèle pour SoKyoot, le Tinder de la puériculture ?

Permettre la revente d'habits ou accessoires du quotidien de bébé, c'est la solution développée par la startup implantée à Nice. Ou comment faire plus simple que le Bon Coin et aussi efficace que le matching des applications de rencontres.
(Crédits : DR)

Quel parent ne se retrouve pas débordé et envahi par les (trop) nombreux habits de bébé et par des objets censés rendre le quotidien plus agréable, efficace, facile ?

A peu près tous les parents d'enfants âgés de 0 à 5 ans, assure Guillaume Develter et ce jeune papa sait parfaitement de quoi il parle.

C'est donc par expérience personnelle - pour ne pas dire parfois déboires - qu'émerge l'idée de créer une application qui permettrait aux parents la revente/achat de vêtements et autres accessoires spécifiques aux bébés. "Aucun parent n'a jamais acheté un objet ou un vêtement qui ne servent pas. Souvent, un nourrisson n'a pas le temps de faire deux fois l'usage de sa garde-robe. A cela il faut ajouter les mamans influencées par les bloggeuses et culturellement, le souhait de doter son enfant du meilleur", décrypte Guillaume Develter.

Un an de R&D

Concrètement, SoKyoot géolocalise le vendeur - "jamais trop précisément par respect pour la confidentialité des adresses" - permettant de préciser un périmètre ce qui évite les annonces géographiquement trop éloignées, et gère le paiement - dématérialisé - ce qui évite les transactions de la main à la main, sécurisant en même temps ce dernier.

"Le vendeur et l'acheteur se créent un compte, précisent les informations les concernant - adresse, numéro de téléphone, numéro de carte Bleue. Nous prenons une empreinte bancaire, l'acheteur ne paye pas à l'instant T pour l'accessoire ou le vêtement qui l'intéresse mais une fois la vente effectuée", détaille Guillaume Develter.

Si l'idée émerge en octobre 2016, c'est un an et plusieurs étapes de R&D plus tard, au salon Baby que l'application SoKyoot est lancée officiellement.

Mais la startup est toujours en recherche d'amélioration. Ainsi la vente - 1 300 produits sont actuellement disponibles - se fait soit en main propre soit par lettre bulle mais ce sont bien les utilisateurs qui ont plébiscité la solution Mondial Relay.

Rester spécialisé

Egalement décliné en version web, SoKyoot retravaille son portail qui devrait devenir plus prédictif, essayant de mieux cibler les attentes de ses internautes en posant des questions simples qui permettent des suggestions ciblées et pertinentes. La nouvelle version sera disponible au printemps

Mais hors de question de devenir généraliste, insiste Guillaume Develter. Qui prévoit néanmoins d'étendre la revente/achat au mobilier et aux vêtements de grossesse. "Nous sommes en phase d'évolution. Nous restons à l'écoute de la communauté et voulons être réactifs par rapport à ses souhaits et besoins".

Le business modèle lui, s'appuie sur la prise d'une commission de 70 centimes pour frais fixes ajoutés à un pourcentage de 5 % sur la vente effectuée.

Internationalisation

Déjà intéressé par l'export de son concept, Guillaume Develter et son associé Paul-Heni Blanc veut aller vite sur le sujet. "Nous sommes scalable. Nous avons déjà mis en place ce qu'il faut pour passer à l'international. Nous sommes capables de nous déployer dans plusieurs pays. Si le développement en France se passe selon nos prévisions, nous devrions pouvoir adresser l'export dès cette année".

SoKyoot emploie pour l'heure 5 personnes.

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