VuLog se renforce dans la mobilité partagée et c'est grâce à Zoov

Acteur du transport partagé et durable, la PME originaire de Nice intègre désormais l'offre de vélos électriques de la startup parisienne. Une brique supplémentaire qui vise à favoriser la mobilité multimodale. Un sujet majeur pour les villes, notamment.
(Crédits : DR)

VuLog, née en 2006, a toujours eu une vision claire, celle d'un transport durable et partagé. Il y a 14 ans, le sujet n'était pas tout à fait dans le time-to-market, mais il a néanmoins permis à celle qui était alors une startup, de prendre de l'avance et d'être aujourd'hui reconnue comme un acteur majeur.

Du car-sharing, le cœur de métier de VuLog lors de sa création, l'entreprise s'est tournée vers la mobilité partagée, tout type de moyens de transport possibles.

C'est de cela qu'est née sa plateforme AiMA, acronyme pour Artificial Intelligence Mobility Applied, qui adresse aussi bien les acteurs de l'automobile comme ceux de la nouvelle mobilité, afin de leur permettre la mise en place de services de partage de véhicules.

Le partenariat avec Zoov ça permet quoi ? Une brique supplémentaire. VuLog intégrant désormais le vélo électrique dans son offre, ce qui n'était pas encore le cas. "C'est la première fois que nous incluons du vélo électrique, nous le faisons déjà avec les scooters ou les trottinettes. Nous couvrons désormais tous les aspects de la mobilité", explique Vincent Cabanes, directeur des partenariats stratégiques. Et le vélo, VuLog y croit dur comme fer. "Il existe un effet de mode sur les trottinettes, mais pas concernant le vélo. Nous constatons une demande croissante des villes comme des usagers". En donnant accès ainsi au vélo électrique, la PME niçoise répond tout autant à un double besoin. "Tout le monde ne peut s'offrir ce type de vélo. Notre offre à donc du sens, elle est green, ce qui nous permet de cocher toutes les cases".

Mettre la techno à disposition

Du côté de Zoov, on s'attache aussi à valoriser un partenariat Made in France, comprendre franco-français, entre deux entreprises hexagonales. Zoov s'est positionnée sur le marché de la mobilité douce en étant persuadée que les problématiques de ce marché n'étaient pas différentes, en périphérie et en province, de ce qu'elles sont dans les métropoles. D'où les premiers pas d'implantations effectués sur le plateau de Saclay et à Bordeaux. Venus du monde l'IoT, bien plus de la mobilité, les fondateurs de Zoov ont peaufiné cet aspect différenciant. "Nous avons beaucoup travaillé sur l'exploitation et l'outil d'exploitation", raconte Amira Haberah, co-fondatrice de la startup basée à Paris. "La meilleure façon de croître c'est de mettre la technologie à disposition d'autres opérateurs".

MaaS utile

"Nous sommes une entreprise multimodale. Nous nous sommes mis tard au vélo mais nos clients voulaient apprendre. Certaines sociétés chinoises n'ont pas donné le bon exemple, mais le Vélib est incontestablement un succès. D'ailleurs, le vélo sera toujours un succès et la voiture restera un best-seller", promet Vincent Cabanes.

Plus largement, VuLog s'inscrit dans le MaaS, le mobility as a service, ce modèle qui structure le transport et qui vise à offrir la possibilité, via une seule application, du choix du moyen de transport adéquat, en fonction des trajets et des possibilités. "L'offre multimodale est indispensable. Il faut différents véhicules pour les différents usages".

Dotée d'une équipe de datascientist en interne, VuLog, qui emploie 110 personnes et ne communique pas sur son chiffre d'affaires, continue de travailler sur une dizaine de nouveaux projets, dont certains concernent l'Amérique du Nord et l'Europe.

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