
LA TRIBUNE - Vous êtes président de Provence-Alpes-Côte d'Azur depuis mai 2017, succédant à Christian Estrosi. Quel bilan tirez-vous à mi-mandat ?
RENAUD MUSELIER - La Région vient d'être notée AA - tendance positive. D'une situation catastrophique, nous sommes passés à une région pilotée, gérée. Nous avons restructuré l'administration, fixé les lignes politiques, en nous recentrant sur nos compétences. Nous ne sommes plus le tiroir-caisse de l'État, des autres collectivités et des associations. Nous sommes un petit pays avec 5 millions d'habitants, six départements, 25% de parcs naturels, 50% d'espaces boisés, 300 jours de soleil par an. Notre PIB est plus important que celui du Portugal, dans un pays plus grand que la Belgique. Nous nous sommes fixé des objectifs. Le premier a été l'amélioration du trafic ferroviaire. Nous avions une facture [avec la SNCF, ndlr] de 370 millions d'euros pour le service le plus dégradé de France avec 80 % de trains à l'heure, 10% de trains annulés et 110 jours de grève par an. Nous avons donc tapé du poing sur la table. La loi Borne a été mise en place. Nous avons lancé un appel à concurrence pour février 2020 sur les deux plus grosses lignes...
ALors là pour des "problèmes" de ce genre ils sont là nos politiciens hein... -_-